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I
====L’emploi selon le niveau de scolarité (figure 1)==== *De manière générale, les taux d’emploi des personnes augmentent en fonction du plus haut niveau de scolarité atteint. *Cela dit, les taux d’emploi des personnes immigrantes ou membres d’une minorité visible sont moins élevés que ceux de l’ensemble de la population du Québec (entre trois et cinq points de pourcentage de moins selon le niveau de scolarité). *De même, les taux d’emploi des femmes, sans égard à l’appartenance à une population spécifique, visible sont moins élevés que ceux des hommes ayant une scolarité comparable : les écarts entre les hommes et les femmes sont particulièrement marqués chez les personnes n’ayant pas de diplôme. *Moins de la moitié des femmes sans diplôme sont en emploi (pour l’ensemble du Québec ou une population spécifique) comparativement à 62,8 % des hommes de l’ensemble du Québec et à plus de 64 % des hommes immigrants ou membres d’une minorité visible. *Même si plus de 42 % des personnes immigrantes ou membres d’une minorité visible ont un diplôme universitaire, ces personnes demeurent moins susceptibles d’être en emploi que l’ensemble de la population du Québec ayant une scolarité comparable. *Les taux d’emploi des femmes immigrantes (77,4 %) ou membres d’une minorité visible (75,3 %) ayant un diplôme universitaire sont nettement inférieurs à celui de l’ensemble de la population du Québec (85,2 %) ayant une scolarité comparable. ====Le chômage selon le niveau de scolarité (figure 2)==== *Les taux de chômage des personnes immigrantes ou membres d’une minorité visible sont plus élevés que ceux de la population du Québec. *Le taux de chômage de personnes sans diplôme est de 11,2 % dans l’ensemble de la population du Québec, comparativement à plus de 16 % chez les personnes immigrantes ou membres d’une minorité visible n’ayant pas de diplôme. *Les personnes sans diplôme (ensemble de la population du Québec, immigrante et membre d’une minorité visible) sont de 2 à 2,5 fois plus susceptibles d’être en chômage que les personnes ayant un diplôme universitaire. *Au sein des populations spécifiques, les plus hauts taux de chômage sont observés chez les femmes sans diplôme immigrantes (19,5 %) ou membres d’une minorité visible (19,8 %). Inversement, les plus bas taux de chômage sont observés chez les hommes immigrants sans diplôme (6,2 %) ou membres d’une minorité visible (7 %). *Pour les personnes immigrantes ou membres d’une minorité visible, le fait d’avoir un diplôme collégial ou technique n’est pas le gage d’un taux de chômage plus bas que les personnes immigrantes ou membres d’une minorité visible ayant un diplôme d’apprenti ou d’une école de métier. ====L’inactivité selon le niveau de scolarité (figure 3)==== *Globalement, les taux d’inactivité des personnes immigrantes ou membres d’une minorité visible sont comparables ou légèrement plus élevés que ceux de l’ensemble de la population du Québec. *Près de 37 % des personnes sans diplôme (ensemble de la population du Québec, immigrantes et membres d’une minorité visible) sont inactives sur le marché du travail. *Les taux d’inactivité les plus élevés sont observés chez les femmes sans diplôme : 46,6 % dans l’ensemble du Québec, 48,2 % chez les femmes immigrantes et 47,4 % chez les femmes membres d’une minorité visible. *Quel que soit le niveau de scolarité, les femmes immigrantes et les femmes membres d’une minorité visible sont près de deux fois plus susceptibles d’être inactives sur le marché du travail que les hommes de leur population de référence ayant une scolarité comparable. *Le taux d’inactivité des membres d’une minorité visible ayant un diplôme universitaire est de 13,5 %, comparativement à 12 % chez les personnes immigrantes et à 11 % pour l’ensemble de la population du Québec.  
====Les personnes sans diplôme==== *Les personnes sans diplôme immigrantes ou membres d’une minorité visible ont un revenu d’emploi médian d’un peu plus de 21 000 $, comparativement à 29 200 $ pour l’ensemble des personnes sans diplôme du Québec. *Les femmes sans diplôme affichent les revenus d’emploi médians les plus faibles : 21 800 $ pour l’ensemble des femmes du Québec, 17 000 $ pour les femmes immigrantes et 16 400 $ pour les femmes membres d’une minorité visible. ====L’influence de la scolarisation sur le revenu==== *Globalement, le revenu d’emploi médian des personnes augmente en fonction du plus haut niveau de scolarité atteint. *Cela dit, le fait d’avoir un diplôme universitaire semble être moins profitable aux personnes membres d’une minorité visible : leur revenu d’emploi médian est de 44 400 $, comparativement à 52 000 $ pour les personnes immigrantes et 63 200 $ pour les personnes de l’ensemble de la population du Québec ayant une scolarité comparable. ====Les écarts de revenu==== *Quel que soit leur niveau de scolarité, les personnes immigrantes ou membre d’une minorité visible affichent des revenus d’emploi médians inférieurs à ceux des personnes de l’ensemble du Québec : on observe des écarts de revenus allant de 7600 $ à 18 800 $ en défaveur des personnes appartenant à ces populations spécifiques. *Les écarts de revenu entre l’ensemble du Québec et les personnes immigrantes ou membre d’une minorité visible sont plus marqués chez les personnes ayant un diplôme universitaire : 11 200 $ de moins pour les personnes immigrantes et 18 800 $ de moins pour les membres d’une minorité visible. *Chez les personnes sans diplôme, celles ayant un diplôme d’apprenti ou d’une école de métier et celles ayant un diplôme collégial, les écarts négatifs entre les femmes et les hommes sont moins marqués au sein des populations spécifiques que pour l’ensemble de la population du Québec.  +
====Situation de faible revenu==== * Avec une fréquence de faible revenu après impôt de 32,1 %, les personnes immigrantes de 0 à 17 ans sont 2,5 fois plus susceptibles de se retrouver en situation de faible revenu que les personnes nées au Canada du même groupe d’âge. * Une fréquence de faible revenu après impôt de 28,9 % est observée chez les personnes immigrantes de 18 à 24 ans, comparativement à 14 % chez les personnes nées au Canada du même groupe d’âge. **Au sein de ce groupe d’âge, les personnes immigrantes sont 2 fois plus susceptibles de se retrouver en situation de faible revenu que les personnes nées au Canada. * Les femmes de 65 ans et plus (immigrantes ou nées au Canada) affichent une fréquence de faible revenu après impôt plus élevée que celle des hommes du même groupe d’âge.  +
* Parmi les personnes de moins de 20 ans qui accèdent au secteur des adultes, 19 % le font sans avoir obtenu de diplôme ou de qualification du secondaire. * Les hommes (22 %) de moins de 20 ans sont plus nombreux que les femmes (16 %) du même groupe d'âge à passer à la formation générale des adultes sans diplôme. * Cela dit, le taux d’accès des moins de 20 ans sans diplôme à la formation générale des adultes a diminué de près de 5 % depuis 2010-2011.   +
===Tableau 1=== * En moyenne 90 % des adultes de 18 à 65 ans qui n’ont pas de diplôme d’études secondaires (DES) se classent au niveau 2 ou moins de littératie et de numératie. * Moins de 10 % des personnes sans diplôme parviennent à se classer au niveau 3 ou plus de littératie ou de numératie. * Par ailleurs, de fortes proportions d’adultes ayant un DES ou plus se classent sous le niveau 3 de littératie (47 %) ou de numératie (50 %). ===Tableau 2=== * Les scores moyens en littératie et en numératie des adultes de 18 à 65 ans sans diplôme ne dépassent pas le niveau 1 de l’échelle du PEICA (2012). * Près de neuf adultes sans diplôme sur dix seront susceptibles de se retrouver en situation d’analphabétisme au cours de leur vie en raison de leurs faibles compétences en littératie (ICÉA, 2018). * En 2012, les adultes de 18 à 65 ans sans diplôme représentaient 14 % de la population québécoise.  +
===Taux d’emploi === *De manière générale, les taux d’emploi des hommes et des femmes augmentent en fonction du plus haut niveau de scolarité atteint. *Les taux d’emploi des femmes sont significativement moins élevés que ceux des hommes, quel que soit le niveau de scolarité atteint. ====Situation des hommes==== *À peine 50 % des hommes ayant fait des études secondaires partielles et 25 % des hommes ayant un secondaire 2 ou moins sont en emploi. *Les taux d’emploi des hommes ayant un secondaire 2 ou moins (25,1 %) sont 2,5 fois moins élevés que ceux des hommes ayant complété des études secondaires (63,3 %). ====Situation des femmes==== *À peine 30 % des femmes ayant fait des études secondaires partielles et moins de 10 % des femmes ayant un secondaire 2 ou moins sont en emploi. *Les taux d’emploi des femmes ayant un secondaire 2 ou moins (9,6 %) sont près de 5 fois moins élevés que ceux des femmes ayant complété des études secondaires (47,8 %). ===Taux de chômage=== *De manière générale, les taux de chômage des hommes et des femmes diminuent en fonction du plus haut niveau de scolarité atteint. *Les taux de chômage des femmes apparaissent systématiquement moins élevés (en moyenne 2 %) que ceux des hommes, quel que soit le niveau de scolarité atteint. ====Situation des hommes ==== *Les taux de chômage des hommes ayant un secondaire 2 ou moins (13,1 %) sont 1,7 fois plus élevés que ceux des hommes ayant complété des études secondaires (7,3 %). ====Situation des femmes==== *Les taux de chômage des femmes ayant un secondaire 2 ou moins (11,6 %) sont deux fois plus élevés que ceux des femmes ayant complété des études secondaires (5,4 %).  +
===Revenu d’emploi médian=== *De manière générale, le revenu d’emploi médian des personnes augmente en fonction du plus haut niveau de scolarité atteint. *Cela dit, le revenu d’emploi médian des femmes est systématiquement inférieur à celui des hommes, quel que soit le niveau de scolarité atteint. ====Selon le sexe==== *Quel que soit le plus haut niveau de scolarité atteint, le revenu d’emploi médian des femmes est en moyenne de 10 000 $ inférieur à celui des hommes. ====Selon le niveau de scolarité==== *Les hommes ayant un diplôme d’études secondaires gagnent en moyenne 6300 $ de plus que ceux qui n’en n’ont pas. *Les femmes ayant un diplôme d’études secondaires gagnent en moyenne 7400 $ de plus que celles qui n’en n’ont pas.  +
====Selon le sexe==== *Les hommes sans diplôme apparaissent être proportionnellement plus nombreux que les femmes sans diplôme (55,3 % contre 44,7 %). ====Selon le statut==== *La répartition des adultes de 18 à 65 ans sans diplôme selon leur statut est comparable à celle de leur homologue avec diplôme. À cette exception près qu’on retrouve au sein de la population québécoise près de deux fois moins de personnes immigrantes récentes sans diplôme (3,6 %) que de personnes immigrantes récentes avec diplôme (6,2 %). ====Selon l’activité principale==== *Les adultes de 18 à 65 ans sans diplôme sont moins susceptibles d’être en emploi ou aux études que leur homologue avec un diplôme. *Les adultes de 18 à 65 ans sans diplôme sont par ailleurs être plus susceptibles d’être en chômage que leur homologue avec un diplôme. ====Selon la scolarité des parents==== *Les parents de plus de 60 % des adultes de 18 à 65 ans sans diplôme n’avaient eux-mêmes pas de diplôme. C’est proportionnellement deux fois plus que ce qu’on observe chez les adultes ayant un diplôme. ====Le nombre de livres à la maison==== *Plus de 67 % des adultes de 18 à 65 ans sans diplôme avaient 25 livres ou moins à la maison à l’âge de 16 ans. C’est proportionnellement plus que ce qu’on observe chez les adultes ayant un diplôme (39,8 %).  +
====Activités de lecture et d’écriture en dehors du travail==== *Les indices de pratique d’activités de lecture et d’écriture en dehors du travail de plus de 68 % des adultes de 18 à 65 ans sans diplôme sont faibles ou inexistants. *La situation inverse est observée chez les adultes avec diplôme : plus de 60 % d’entre eux affichent de forts indices de pratique d’activités de lecture et d’écriture en dehors du travail. ====Activités de mathématique et d’utilisation de l’ordinateur ou d’Internet au travail==== *Les indices de pratique d’activités de mathématique et d’utilisation de l’ordinateur ou d’Internet au travail de plus de 65 % des adultes de 18 à 65 ans sans diplôme sont faibles ou inexistants. *Ici encore, la situation inverse est observée chez les adultes avec diplôme : en moyenne 60 % d’entre eux affichent de forts indices de pratique d’activités de mathématique et d’utilisation de l’ordinateur ou d’Internet au travail.  +
====Formation formelle==== *La participation à des activités de formation formelle apparaît être près de deux fois plus forte chez les adultes avec diplôme (14,9 %) que chez les adules sans diplôme (7,9 %). *Les taux de non-participation demeurent cependant élevés, que les adultes aient ou non un diplôme. *''Voir la note 1 pour la définition de "formation formelle"'' ====Formation non formelle (tous types)==== *Alors que 50 % des adultes ayant un diplôme ont participé à une activité de formation non formelle au cours de la dernière année (tous types confondus), c’est le cas de 20 % des adultes sans diplôme. *Qu’il soit question de formation à distance, de formation en cours d’emploi ou de séminaires, la participation des adultes ayant un diplôme est au moins trois fois plus forte que celle des adultes sans diplôme. *Tout comme c’est le cas pour la formation formelle, la non-participation à la formation non formelle demeure élevée, que les adultes aient ou non un diplôme. *C’est à la formation en cours d’emploi que les taux de participation à la formation non formelle sont les plus élevés (que les adultes aient ou non un diplôme). *''Voir la note 2 pour la définition de "formation non formelle"'' ====Nombre d’activité de formation==== *Chez les adultes de 18 à 65 ans ayant participé à la formation formelle ou non formelle au cours de la dernière année, on observe que plus de la moitié des adultes sans diplôme (59,3 %) participe à une seule activité, contre moins du quart (23,5 %) à trois activités. *Inversement, plus de la moitié des adultes ayant un diplôme participe à trois activités (54,4 %), contre un peu plus du quart (26,8 %) à une seule activité. ====Participation non satisfaite==== *Alors que plus du quart (26,1 %) des adultes ayant un diplôme mentionne avoir voulu participer à une activité de formation formelle ou non formelle sans avoir pu le faire, c’est las de moins de 15 % dans adultes sans diplôme.  +
====Courrier électronique==== *Les adultes de 18 à 65 ans sans diplôme apparaissent être 3,5 fois plus susceptibles de ne pas utiliser le courrier électronique : près de 48 % des adultes sans diplôme n’utilisent jamais le courrier électronique contre seulement 14,1 % des adultes ayant un diplôme. *Inversement, les adultes ayant un diplôme seraient près de deux fois plus susceptibles de l’utiliser au moins une fois par semaine : 77,7 % des adultes ayant un diplôme utilisent le courrier électronique au moins une fois par semaine, contre 42,7 % des adultes sans diplôme. ====Mieux comprendre des questions==== *Lorsque vient le temps de mieux comprendre des questions liées à la santé, aux finances ou à l’environnement, les adultes ayant un diplôme sont deux fois plus susceptibles d’utiliser Internet que leurs homologues sans diplôme : 61 % des adultes ayant un diplôme utilisent Internet à cette fin au moins une fois par semaine, contre 32 % des adultes sans diplôme. *La moitié des adultes sans diplôme (50,6 %) n’utilise jamais Internet afin de mieux comprendre des questions liées à la santé, aux finances ou à l’environnement : ce taux est trois fois supérieur à celui observé chez les personnes ayant un diplôme (16,4 %). ====Faire des transactions ou des opérations==== *Un peu plus de 65 % des adultes sans diplôme n’utilisent jamais Internet pour effectuer des transactions (achat ou vente) ou procéder à des opérations bancaires : ce taux est 2,3 fois supérieur à celui observé chez les personnes ayant un diplôme (28 %). *Près de 42 % des adultes ayant un diplôme utilisent Internet au moins une fois par semaine pour effectuer des transactions (achat ou vente) ou procéder à des opérations bancaires : ce taux est lui aussi 2,3 fois supérieurs à celui observé chez les personnes sans diplôme (17,6 %). ====Participer à des discussions en temps réel==== *Qu’ils aient ou non un diplôme, une majorité d’adultes de 18 à 65 ans ne participent jamais à des discussions en temps réel sur Internet (conférence en ligne, groupe de clavardage) : c’est le cas de 71,1 % des adultes sans diplôme et de 57 % des adultes ayant un diplôme. *À l’inverse, 26 % des adultes ayant un diplôme et 20 % des adultes sans diplôme participent à des discussions en temps réel sur Internet au moins une fois par semaine.  
====Pratiques de lecture==== *Les adultes sans diplôme apparaissent être au moins trois fois plus susceptibles que leurs homologues avec diplôme de ne jamais mettre en œuvre de pratiques de lecture : 28 % des adultes sans diplôme ne lisent jamais de lettre, de note ou de courriel et 16 % ne lisent jamais de compte, de facture ou de relevé bancaire. *Les adultes ayant un diplôme, pour leur part, sont proportionnellement plus nombreux que leurs homologues sans diplôme à mettre en œuvre des pratiques de lecture au moins une fois par semaine : 81 % affirment lire des lettres, des notes ou des courriels (contre 54 % chez les sans diplôme) et 60 % affirment lire des comptes, des factures ou des relevés bancaires (contre 47 % chez les sans diplôme). ====Pratiques d’écriture==== *Les adultes sans diplôme apparaissent être au moins trois fois plus susceptibles que leurs homologues avec diplôme de ne jamais écrire de lettre, de note ou de courriel : les taux observés sont de 40 % chez les adultes sans diplôme contre 13 % chez les adultes ayant un diplôme. *Inversement, les adultes ayant un diplôme apparaissent être presque deux fois plus susceptibles que leurs homologues sans diplôme d’écrire une lettre, une note ou un courriel au moins une fois par semaine : les taux observés sont de 66 % chez les adultes ayant un diplôme contre 40 % chez les adultes sans diplôme. *En ce qui concerne les formulaires, une majorité d’adultes sans diplôme (59 %) affirme ne jamais en remplir, tandis qu’une majorité d’adultes ayant un diplôme (58 %) affirme en remplir occasionnellement (moins d’une fois par mois à moins d’une fois par semaine). *On observe par ailleurs qu’une faible proportion d’adultes (avec ou sans diplôme) affirme remplir des formulaires au moins une fois par semaine : 5,3 % des adultes ayant un diplôme et 3,8 % des adultes sans diplôme.  +
===== Les personnes sans diplôme===== * Près de la moitié des parents monoparentaux de 15 à 24 ans du Québec n'avaient pas de diplôme en 2016. ===== Les personnes ayant un diplôme===== * Quel que soit leur sexe ou leur statut familial (monoparental ou non), les parents qui ont entre 15 et 24 ans apparaissent plus susceptibles de n’avoir qu’un diplôme d’études secondaires que les parents de 25 à 54 ans. * Les parents monoparentaux de 25 à 54 ans affichent pour leur part des taux d’obtention du DES supérieurs à l’ensemble des parents du Québec du même groupe d’âge. * Les parents monoparentaux de tous les groupes d’âge (femmes et hommes) sont plus susceptibles d’avoir un diplôme d’apprenti ou d’une école de métiers que l’ensemble des parents du Québec. Cette tendance est plus marquée pour les mères monoparentales de 15 à 24 ans. * Les parents monoparentaux qui ont entre 15 et 24 ans (femmes et hommes) sont moins susceptibles d’avoir un diplôme d’un collège, d’un cégep ou d’un établissement non universitaire que l’ensemble des parents du Québec du même groupe d’âge. * Les parents monoparentaux sont moins susceptibles d’avoir un diplôme universitaire que l’ensemble des parents du Québec (femmes et hommes des deux groupes d’âge).  +
===== Revenu familial médian après impôt===== * En 2016, le revenu médian après impôt des mères monoparentales avec enfants de 0 à 17 ans était de 41 845 $, soit 12,5 % de moins que celui des pères monoparentaux avec enfants de 0 à 17 ans (47 069 $) et plus de 48 % de moins que celui d’un couple avec enfants du même âge (Tableau 1). * En 2016, le revenu familial médian après impôt des couples avec enfants de 0 à 17 ans était de 15 % supérieur à celui de 2006. Au cours de la même période, le revenu médian après impôt des mères monoparentales avec enfants de 0 à 17 ans a augmenté de 14,8 % et celui des pères monoparentaux avec enfants de 0 à 17 ans a reculé de 2,6 % (Tableau 1). * De fait, l’écart de revenu entre les pères monoparentaux et les mères monoparentales ayant des enfants de 0 à 17 ans a diminué entre 2006 et 2016. =====Situation de faible revenu===== * Le recensement de 2016 permet d’établir que le tiers (32.9 %) des familles monoparentales avec des enfants de 0 à 17 ans sont en situation de faible revenu, contre seulement 8 % des familles comptant un couple avec des enfants de 0 à 17 ans (Tableau 2). * En 2016, près de la moitié des familles monoparentales ayant trois enfants ou plus de 0 à 17 ans sont en situation de faible revenu. Comparativement, seulement 11,6 % des familles comptant un couple ayant trois enfants ou plus de 0 à 17 ans se retrouvent dans la même situation (Tableau 2). * Le fait d’avoir plus de deux enfants de 0 à 17 ans apparaît être un facteur décisif de situation de faible revenu, tout particulièrement pour les parents monoparentaux (Tableau 2).  +
=====Répartition des familles monoparentales===== * En 2016, 29,5 % des familles avec enfants recensées au Québec étaient monoparentales (22,1 % de parents féminin et 7,3 % de parents masculin), contre 70,5 % de familles avec couple (Tableau 1). * Comparativement, le Québec comptait en 2001 26,5 % de familles monoparentales (22,1 % de parents féminin et 5,4 % de parents masculin), contre 73,5 % de familles avec couple et enfants (Tableau 1). =====Nombre de familles monoparentales===== * Le nombre de familles monoparentales a augmenté de 11,6 % entre 2001 et 2016, passant de 335 590 à 379 460 familles (Tableau 1). * Comparativement, le nombre de familles avec couple et enfants a diminué de 2,7 % au cours de la même période, passant de 932 225 familles, en 2001, à 907 835 familles, en 2016 (Tableau 1). =====Sexe du chef de famille monoparentale===== * En 2016, 75 % des familles monoparentales recensées étaient dirigées par une femme, contre 25 % par un homme (Tableau 2). * Comparativement, le Québec comptait en 2001 79,7 % de familles monoparentales dirigées par une femme et 20,3 % par un homme (Tableau 2). * Entre 2001 et 2016, le nombre de familles monoparentales dirigées par une femme a augmenté de 6 % (passant de 267 570 femmes, en 2001, à 284 900 femmes, en 2016), tandis que le nombre de familles monoparentales dirigées par un homme a augmenté de 28,8 % (passant de 68 025 hommes, en 2001, à 94 560 hommes, en 2016) (Tableau 2). * Malgré ces variations, le nombre de femmes chefs de familles monoparentales demeure largement supérieur à celui des hommes dans la même situation (Tableau 2). =====Présence des enfants===== * Parmi les familles monoparentales, 78 % avaient au moins un enfant de 24 ans et moins et 22 % uniquement des enfants de 25 ans et plus (données non présentées). * Comparativement, 90,5 % des familles avec couples avaient au moins un enfant de 24 ans et moins, et 9,5 % uniquement des enfants de 25 ans et plus (données non présentées).  +
* Au Québec, la scolarité de six personnes sur dix est de niveau postsecondaire (57 % collégial et universitaire), tandis que la scolarité d’une personne sur trois est de niveau secondaire (33 % études secondaires ou professionnelles). *Finalement, la scolarité d’une personne sur dix (10 %) est inférieure au 2e cycle du secondaire. ====Figure 1==== * Les taux de faible scolarité ont chuté entre 2009 et 2021, notamment chez les personnes dont la scolarité est inférieure au 2e cycle du secondaire (baisse de 16 à 10 %). À l’inverse, le taux de personnes ayant un diplôme universitaire a augmenté durant la même période (hausse de 23 à 33 %). *Les taux de scolarité des personnes ayant réalisé des études collégiales ou des études professionnelles ont augmenté d’à peine 1 % entre 2009 et 2021. *Les taux de scolarité des personnes ayant uniquement un diplôme d’études secondaires ont connu une diminution entre 2009 et 2021 (baisse de 22 à 16 %). ====Figure 2==== *Les études professionnelles sont le seul niveau où le Québec affiche des taux supérieurs à l’ensemble du Canada : 17 % au Québec contre 10 % pour l’ensemble du Canada. Le taux du Québec correspond à la meilleure performance canadienne. *La proportion de personnes dont la scolarité est inférieure au 2e cycle du secondaire est plus élevée au Québec (10 %), comparativement à l’ensemble du Canada (7 %) ou à la meilleure performance parmi les provinces (5 %). *Le Québec affiche par ailleurs des taux inférieurs de personnes ayant une scolarité équivalente au DES, au niveau collégial ou au baccalauréat, que ce soit par rapport à l’ensemble du Canada ou à la meilleure performance parmi les provinces. ====Figure 3==== *On retrouve légèrement plus d’hommes (11 %) que de femmes (8 %) chez les personnes dont la scolarité est inférieure au 2e cycle du secondaire. *La même observation peut être faite au sujet des personnes dont la scolarité est équivalente au 2e cycle du secondaire : 17 % d’hommes contre 15 % de femmes. *Une plus forte proportion d’hommes ont réalisé des études professionnelles (20 %, comparativement à 14 % de femmes). *On retrouve systématiquement plus de femmes que d’hommes chez les personnes dont la scolarité est de niveaux collégial et universitaire.   
====Tableau 1==== * Environ 19 % de la population du Québec se classe aux niveaux les plus bas de l’échelle de littératie. * Le Québec compte ainsi plus d’un million de personnes de 16 à 65 ans susceptibles d’éprouver des difficultés ou de grandes difficultés à comprendre l'écrit. * Au sein de cette population, on retrouve de fortes proportions de personnes qui n’ont aucun diplôme et de personnes qui sont soit en chômage ou inactives sur le marché du travail. * Plus de 25 % des personnes de 46 à 65 ans se classent aux niveaux les plus bas de l’échelle de littératie. Tandis que ces proportions sont nettement plus faibles au sein des autres groupes ====Tableau 2==== * Le Québec affiche des proportions de personnes se classant aux niveaux les plus bas de l’échelle de littératie qui sont plus élevées que les moyennes du Canada ou des pays de l’OCDE. * La proportion d’adultes ayant un faible niveau de littératie a peu changé au Québec entre l’enquête de 2003 et celle de 2012.  +
====Figures 1 et 2==== *En 2021, 10 % des adultes de 25 à 64 ans du Québec n’avaient pas de diplôme d’études secondaires. Ce taux est à la baisse comparativement à 2017, alors qu’il s’établissait à 12 %. *Au Québec, le plus faible pourcentage d’adultes sans diplôme est observé chez les adultes de 35 à 44 ans (6 %) et le plus élevé chez les adultes de 55 à 64 ans (15 %). ====Figure 3==== *Quel que soit leur âge, les hommes québécois sont proportionnellement plus nombreux à ne pas avoir de diplôme que les femmes. *L’écart le moins élevé entre les hommes et les femmes est observé chez les adultes de 35 à 44 ans (2 points de pourcentage en faveur des femmes). *L’écart le plus élevé entre les hommes et les femmes est observé chez les adultes de 25 à 34 ans (6 points de pourcentage en faveur des femmes).  +
====Disparités régionales (figure 1)==== *En 2021, les plus faibles taux de personne sans diplôme sont observés dans les régions de Montréal (5,4 %), de la Capitale-Nationale (6,2 %) et de Laval (9,6 %) *Les taux les plus élevés de personne sans diplôme sont observés dans les régions de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (18,7 %) et de l’Abitibi-Témiscamingue (15,6 %). *Les plus fortes réductions du taux de personnes sans diplôme entre 2019 et 2021 sont observées dans les régions du Centre-du-Québec (-5,3 %), du Bas-Saint-Laurent (-3 %) et de l’Abitibi-Témiscamingue (-3 %). *Au cours de cette même période, le taux d’adultes sans diplôme a faiblement augmenté dans quatre régions : au Saguenay-Lac-Saint-Jean (+ 1,4 %), dans les Laurentides (+ 0,3 %), en Montérégie (+ 0,2 %) et en Estrie (+ 0,1 %). *Globalement, des baisses sont observées dans onze régions du Québec entre 2019 et 2021. ====Disparités hommes-femmes (figure 2)==== *En 2021, on compte plus d’hommes que de femmes sans diplôme dans toutes les régions du Québec, à l’exception de la Mauricie et de Montréal. *Des écarts marqués entre les hommes et les femmes sont observés dans cinq régions du Québec : le Centre-du-Québec (9,2 % plus d’hommes sans diplôme), Laval (+ 7,3 % plus d’hommes sans diplôme), l’Estrie (6,6 % plus d’hommes sans diplôme), Lanaudière (5,5 % plus d’hommes sans diplôme) et l’Abitibi-Témiscamingue (5,4 % plus d’hommes sans diplôme). *Les plus faibles taux d’homme sans diplôme sont observés à Montréal (5,3 %) et dans la Capitale-Nationale (7,1 %). *Les plus faibles taux de femmes sans diplôme sont observés dans la Capitale-Nationale (5,3 %), à Montréal (5,5 %), à Laval (6 %) et dans le Centre-du-Québec (6,7 %). *Les plus fortes proportions d’hommes sans diplôme sont observées dans les régions de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (19,7 %) et de l’Abitibi-Témiscamingue (18,3 %). *Les plus fortes proportions de femmes sans diplôme sont observées dans les régions de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (17,8 %) et de la Mauricie (15 %).  
====Tableau 1==== * Au Québec, une personne sur deux participe à des activités d’éducation formelle ou non formelle : c’est moins que la moyenne canadienne qui s’établit à 58 %. * La participation des adultes de 25 à 64 ans à l’éducation non formelle seulement s’établit à 40 %, contre 7 % à l’éducation formelle et non formelle et 5 % à l’éducation formelle seulement. ====Tableau 2==== * La participation à l’éducation formelle ou non formelle diminue en fonction de l’âge de la personne : en 2012, 37 % des adultes de 25 à 34 ans n’avaient participé à aucune activité, comparativement à 67 % des adultes de 55 à 64 ans. * La participation à l’éducation non formelle seulement est plus forte chez les adultes de 35 à 54 ans : 45 % en moyenne, contre 39 % chez les 25-34 ans et 30 % chez les 55-64 ans. ====Tableau 3==== * La présence d’un enfant influence positivement la participation des femmes et des hommes à l’éducation formelle et non formelle : les adultes 25 à 64 ans ayant un enfant de moins de 13 ans participent plus à l’éducation formelle et non formelle que les adultes n’ayant aucun enfant de moins de 13 ans (61 %, contre 47 %). * Au Québec, le sexe de la personne a peu d’influence sur sa participation à l’éducation formelle et non formelle. * À l’échelle canadienne, la participation à l’éducation formelle et non formelle des hommes ayant un enfant de moins de 13 ans est plus forte que celle des femmes dans la même situation.    +