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L
'''ENGAGEMENT n'''<sup>'''o'''</sup> '''7''' : Dans le but de répondre de manière adaptée aux besoins éducatifs de certaines populations d’adulte : * Réaliser une analyse différenciée selon le sexe avant l’adoption de toute politique, toute stratégie, tous plan d’action et tous programme en éducation des adultes, dans le but d’identifier les besoins éducatifs des femmes et de leur répondre de manière adaptée. * S’assurer que les études en éducation des adultes favorisent la production de données ventilées selon le sexe, l’origine, l’appartenance ethnique ou raciale, le statut d’Autochtone, les capacités physiques, LGBTQ2+ et la classe sociale.  +
* S’assurer que tous les secteurs de l’éducation des adultes disposent des ressources et des outils nécessaires pour répondre aux besoins éducatifs particuliers de ces personnes (notamment à la formation générale des adultes).   +
'''Recherche et production de données ''' '''ENGAGEMENT n'''<sup>'''o'''</sup> '''4''' : Renforcer le soutien de la recherche en éducation des adultes, notamment en augmentant le financement lui étant spécifiquement consacré.  +
'''Accessibilité, persévérance et réussite''' '''ENGAGEMENT n'''<sup>'''o'''</sup> '''6''' : Adopter une stratégie d’accès à la formation, de persévérance et de réussite à l’intention des populations ayant les plus grands besoins éducatifs. De manière prioritaire, cette stratégie devra : * Mettre en place des mesures de conciliation famille, travail et études afin de favoriser la participation des personnes en emploi à des activités d’apprentissage ou des programmes de formation. * Prendre des mesures pour lever les obstacles à l’apprentissage auxquels sont confrontées les personnes des groupes précarisées. À ce titre, porter une attention particulière aux obstacles liés aux violences sexuelles, à la discrimination raciale, au sexisme, à l’hétérosexisme, à la pauvreté, etc. * Réformer l’aide financière aux études pour l’adapter aux besoins et à la condition des adultes, notamment, les adultes en emploi à faibles revenus.  +
* S’assurer que ces personnes ont facilement accès à des services d’alphabétisation et de francisation (en milieu scolaire ou communautaire).   +
'''Alphabétisation''' '''ENGAGEMENT n'''<sup>'''o'''</sup> '''11''' : le Québec d’une stratégie de lutte à l’analphabétisme telle que le recommande le Réseau de lutte à l’analphabétisme. '''ENGAGEMENT n'''<sup>'''o'''</sup> '''12''' : de la lutte à l’analphabétisme et du rehaussement des compétences des adultes en littératie, en numératie et en résolution de problème des priorités nationales. '''ENGAGEMENT n'''<sup>'''o'''</sup> '''13''' : Accompagner toute initiative ou stratégie de lutte à l’analphabétisme destinées aux adultes des ressources financières, matérielles et humaines conséquentes et pérennes, notamment pour les groupes communautaires d’alphabétisation.  +
'''Francisation''' '''ENGAGEMENT n'''<sup>'''o'''</sup> '''14''' : S’assurer que plus de personnes immigrantes aient accès aux cours de francisation, notamment : * en uniformisant et en augmentant les allocations de participation; * en adaptant les horaires aux besoins des personnes (par exemple, selon l’horaire des enfants à l’école ou à la garderie); * en tenant compte des besoins individuels, du rythme d’apprentissage et du profil linguistique de chaque personne ; * en augmentant le financement et le nombre d’initiatives de francisation en entreprise; et * en améliorant la qualité et l’accès à l’information disponible. '''ENGAGEMENT n'''<sup>'''o'''</sup> '''15''' : Augmenter le pourcentage de personnes immigrantes ayant suivi des cours de francisation atteignant le seuil d’autonomie langagière. '''ENGAGEMENT n'''<sup>'''o'''</sup> '''16''' : Élaborer un programme-cadre de francisation pour les personnes peu scolarisées ou peu alphabétisées.  +
'''Éducation des adultes à l’enseignement supérieur''' '''ENGAGEMENT n'''<sup>'''o'''</sup> '''22''' : Maintenir, voire élargir l’accès aux divers services (administratifs et de soutien à l’enseignement, bibliothèques et autres) afin qu’ils soient accessibles hors des heures de travail (soirée et fins de semaine).  +
'''La reconnaissance des acquis''' '''ENGAGEMENT n'''<sup>'''o'''</sup> '''2''' : Bonifier le système de reconnaissance des acquis pour que celui-ci favorise l’accès et la continuité des parcours ainsi que l’émission d’attestations officielles, notamment : * en veillant à l’établissement d’une offre de reconnaissance des acquis et des compétences obtenus dans les différents lieux d’apprentissage, lorsqu’une telle offre n’existe pas : scolaire, communautaire, associatif, autoformation et apprentissage par les pairs ou collaboratif, etc.; * en facilitant la reconnaissance de l’expérience professionnelle, qu’elle résulte d’acquis expérientiels ou d’apprentissages organisés hors du milieu scolaire, en particulier par l’émission d’attestation reconnue; * en favorisant des passerelles entre les attestations délivrées par les différents ordres d’enseignement ainsi que celles émises par des lieux non scolaires d’éducation des adultes; * en améliorant des mécanismes de reconnaissance pour les personnes ayant acquis des diplômes et des compétences professionnelles hors du Canada; * en soutenant les personnes faiblement scolarisées dans leur démarche de reconnaissance des acquis et des compétences, par exemple, par l’emploi d’instruments de reconnaissance tenant compte de leur niveau de littératie et en rendant disponible un accompagnement tout au long de la démarche de reconnaissance des acquis et des compétences.  +
'''1. Définition de l’éducation populaire donnée par le CSE''' « ''Aider les personnes à se prendre en main et leur donner des outils pour assumer, de façon éclairée et responsable, leurs divers rôles dans la société.'' » (CSE 1992, p. 70) * La définition de l’éducation des adultes mise de l’avant par le Conseil supérieur de l’éducation peut s’appliquer aux différents types d’éducation populaire, mais elle demeure insuffisante pour rendre compte du caractère spécifique de l’éducation populaire autonome (ÉPA). * Les différents types d’ÉP se caractérisent par une accessibilité sans préalable et ils ne mènent pas à une certification. * L’ÉP vise avant tout le développement des capacités individuelles et collectives dans une perspective de citoyenneté. * L’objectif partagé de l’ÉP et de l’ÉPA est de permettre aux personnes d’être parties prenantes du développement social.  +
'''6. La mission de l’État et la reconnaissance de l’ÉP et de l’ÉPA''' * Il importe d’interpréter de manière large la mission des principaux ministères concernés par les enjeux en éducation. * L’actualité du droit à l’éducation pour toute la population exige d’inscrire la responsabilité d’offrir l’accès au développement et au maintien des capacités des adultes d’exercer leur pleine citoyenneté et leurs droits dans la mission du ministère de l’Éducation. * Cette interprétation invite à reconnaître au ministère de l’Éducation la responsabilité pleine et entière de l’ÉP et de l’ÉPA, à titre de fiduciaire de la mission éducative de l’État.  +
* Par ailleurs, la valorisation de l’ÉP ne doit pas se faire au détriment de l’action communautaire. L’éducation et l’action sont étroitement imbriquées dans le mouvement communautaire. Il faut tenir compte de cette réalité et favoriser le renforcement de la fonction éducative de l’action communautaire. Élargir la vision de l’ÉP c’est reconnaitre la portée éducative de l’action communautaire.   +
* Dans cette perspective, il faudrait reconnaître le rôle que les groupes populaires peuvent jouer à ce titre : éducation politique et citoyenne, réponse aux besoins éducatifs liés à la crise financière, aux nouvelles réalités démographiques et identitaires, ainsi qu’aux alternatives sociales et écologiques.   +
'''4. Une demande persistante de reconnaissance du secteur''' * La consultation préparatoire à l’événement 24 heures pour un Québec apprenant (hiver 2013)[[#sdfootnote3sym|<sup>3</sup>]] a fait ressortir l’importance que ces milieux accordent au fait d’appartenir au monde de l’éducation des adultes. * L’événement 24 heures pour un Québec apprenant a permis d’affirmer l’importance d’offrir à ces organismes les moyens de « se donner une voix commune, [de] créer un espace de concertation qui confèrerait au secteur de l’éducation des adultes en général et de l’éducation populaire en particulier plus de poids politique pour se faire entendre auprès du gouvernement ». (ICÉA 2013, Actes du 24 heures pour un Québec apprenant) * Cet espace doit notamment permettre « d’exercer une pression à court terme pour réintroduire l’éducation populaire et une définition large de l’éducation dans une nouvelle politique gouvernementale à venir et, à plus long terme, avoir une influence politique dans l’orientation et l’élaboration de cette politique et assurer un suivi régulier dans sa mise en œuvre et son actualisation ». (ICÉA 2013, Actes du 24 heures pour un Québec apprenant) * Ces revendications quant à l’espace et la voix commune plaident pour une réactualisation de la place que l’ÉP et l’ÉPA pourraient occuper dans une politique en éducation des adultes et constitue une piste pour favoriser l’accessibilité à l’éducation des adultes.  +
* Avec les années, le rôle et les responsabilités du ministère de l’Éducation à l’égard de l’éducation populaire ont été réduite à l’alphabétisation et à quelques groupes en formation de formateurs.   +
* L’ÉP est disparue des commissions scolaires et des établissements d’enseignement en général : la disparition de cette responsabilité est attribuable à l’exigence d’autofinancement des activités d’éducation populaire.   +
'''3. L’éducation populaire autonome comme théorie et pratique de transformation sociale''' * Les organisations qui composent le secteur de l’ÉPA (MÉPACQ, OVEP, groupes en alphabétisation, notamment) font de la transformation sociale, la fonction de leur mission éducative. * Ces organisations considèrent l’action de transformation sociale comme un apprentissage collectif et individuel et orientent leur action vers les populations exclues et les plus démunies.  +
* L’événement 24 heures pour un Québec apprenant a permis de révéler des volontés de : ** favoriser l’éducation à la citoyenneté à travers l’appareil de l’État (ministères) en accordant un rôle de leader au MELS qui devrait reconnaître l’importance d’une plateforme commune des divers apprentissages; ** miser sur l’éducation politique et citoyenne : s’assurer que l’État reconnaisse la nécessité de l’éducation citoyenne (sociopolitique, économique, environnementale) de tous les milieux et développer des lieux d’alliance et d’innovation sur la base de l’affirmation collective de la nécessité de l’éducation citoyenne.   +
M
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''1''' : Inscrire, dans la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale ainsi que dans la stratégie nationale qui l’accompagne, le droit à l’éducation pour tous les adultes à titre de condition essentielle pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''3''' : Appeler à la mise à jour de la Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de formation continue pour assurer la cohérence des actions et la mobilisation des partenaires.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''2''' : Inclure dans la Stratégie nationale de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale des dispositions en matière d’éducation qui engagent le gouvernement à poser les actions suivantes : # adopter une stratégie de lutte à l’analphabétisme qui favorise l’alphabétisation des personnes ainsi que l’élimination des causes de l’analphabétisme et l’atténuation de ses conséquences; # favoriser l’acquisition d’une formation de base par tous les adultes et, à cette fin, reconnaître le rôle unique joué par les centres d’éducation des adultes; # favoriser l’accès à une première qualification pour tous les jeunes adultes ainsi que le développement continu des compétences des personnes en emploi.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''1''' : Inscrire, dans la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale ainsi que dans la stratégie nationale qui l’accompagne, le droit à l’éducation pour tous les adultes à titre de condition essentielle pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''2''' : Inclure dans la Stratégie nationale de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale des dispositions en matière d’éducation qui engagent le gouvernement à poser les actions suivantes : # adopter une stratégie de lutte à l’analphabétisme qui favorise l’alphabétisation des personnes ainsi que l’élimination des causes de l’analphabétisme et l’atténuation de ses conséquences; # favoriser l’acquisition d’une formation de base par tous les adultes et, à cette fin, reconnaître le rôle unique joué par les centres d’éducation des adultes; # favoriser l’accès à une première qualification pour tous les jeunes adultes ainsi que le développement continu des compétences des personnes en emploi.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''3''' : Appeler à la mise à jour de la Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de formation continue pour assurer la cohérence des actions et la mobilisation des partenaires.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''5''' : Stimuler et appuyer financièrement la recherche et l’innovation en matière de pratiques, de mesures et de stratégies favorisant l’accès et la réussite éducative des adultes.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''4''' : Financer adéquatement les lieux d’apprentissage, notamment ceux qui ont été grandement fragilisés par les réductions de leur financement public. Réduire l’impact négatif des règles budgétaires qui freinent l’accès aux ressources éducatives.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''2''' : Adopter des mesures pour soutenir spécifiquement la réussite éducative des adultes et la continuité des parcours d’apprentissage. Notamment, améliorer l'accès aux services de formation à temps partiel, à tous les ordres d’enseignement, à des horaires adaptés, tenant compte des disponibilités des adultes, à des services de conseil et d’orientation scolaire et professionnelle, accompagnant les adultes dans leur choix de formation et à des mesures favorisant la conciliation famille, travail et études telles que les services de garde d’enfants.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''3''' : Élargir et faciliter l’accès à la reconnaissance des acquis, notamment pour les populations qui y ont moins accès. Établir des passerelles entre les attestations délivrées par les différents ordres d’enseignement et dans les différents lieux d’apprentissage (scolaire, communautaire, associatif, autoformation et apprentissage par les pairs ou collaboratif). Soutenir le développement des outils de reconnaissance des acquis.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''1''' : Adopter une politique nationale globale d’apprentissage tout au long de la vie, partant de l’éducation préscolaire à l’éducation des adultes. Adopter une stratégie nationale de lutte à l’analphabétisme, selon les termes proposés par le Réseau de lutte à l’analphabétisme.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''6''' : Le secteur de l’éducation des adultes doit être représenté adéquatement dans les instances de gouvernance. Cette représentation doit tenir compte de la diversité des actrices et acteurs en éducation des adultes, notamment les adultes en apprentissage.  +
* Pour lever l’obstacle situationnel lié à l’insuffisance des ressources financières des apprenants adultes : créer des programmes de soutien financier aux études adaptés à la situation économique des apprenants adultes et qui soutiennent la participation aux formations offertes dans tous les milieux, qu’ils soient scolaires ou communautaires.   +
* d’accroître le financement accordé aux activités d’éducation et de formation des adultes offertes par les organismes de la société civile, notamment en finançant leur mission de base en éducation et en formation des adultes et en tenant compte des ressources consacrées à l’accompagnement des adultes apprenants;   +
* Pour lever l’obstacle lié au manque de ressources financières des établissements publics et des organismes communautaires : instaurer des mécanismes de financement selon la formule dite « enveloppe ouverte » aux services d’éducation et de formation des adultes à tous les ordres d’enseignement, financer adéquatement les services et les activités d’alphabétisation et de formation de base des centres d’éducation des adultes, des organismes d’alphabétisation populaire et des organismes communautaires pour qu’ils puissent répondre aux conditions de vie et aux besoins des adultes, en plus de favoriser la persévérance en garantissant le financement nécessaire pour aider et accompagner les adultes vivant des problèmes.   +
* Pour lever l’obstacle situationnel lié aux difficultés suscitées par la conciliation famille-travail-formation : rendre disponibles des services de garderie aux adultes apprenants en formation. De manière prioritaire, offrir de tels services de garderie aux mères monoparentales en formation.   +
* Pour lever l’obstacle institutionnel lié au manque de concertation des intervenants de l’offre de formation : développer une plus grande cohérence entre les instances régionales existantes en éducation et en formation des adultes (par exemple, les conseils régionaux des partenaires du marché du travail, les tables interordres et les tables de coordination régionales de la Semaine québécoises des adultes en formation) et soutenir les initiatives de concertation associant des intervenants de différents milieux. À cet effet, faire en sorte que la concertation contribue à susciter des synergies, à renforcer la complémentarité des interventions et à favoriser les partenariats.   +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''6''' : situer la question de l’accès à l’éducation et à la formation des adultes dans la perspective de respect du droit à l’éducation et, dans cet esprit, adopter des objectifs d’accès à l’éducation et à la formation des adultes qui respectent les conditions de mise en œuvre du droit à l’éducation énoncées par l’UNESCO.  +
* Pour lever l’obstacle dispositionnel soulevé par le peu d’importance sociale accordée à l’éducation et à la formation des adultes : reconduire la Semaine québécoises des adultes en formation et en élargir la portée pour qu’elle puisse rayonner comme d’autres grandes campagnes sociétales conçues pour lutter contre le tabagisme, l’alcool au volant ou la violence faite aux femmes.   +
* de mener auprès du grand public une campagne d’information et de sensibilisation sur le droit à l’éducation. Cette campagne informera la population des droits des adultes apprenants en vertu des lois et programmes existants et la sensibilisera aux situations d’inégalité;   +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''1''' : accorder la priorité aux populations vivant les plus grandes inégalités d’accès. Nous recommandons au CSE de faire valoir que les actions en matière d’accroissement de l’accès à l’éducation et à la formation des adultes aient pour objectif prioritaire de hausser de 45 % le taux de participation à la formation formelle sur une période de cinq ans pour les populations suivantes : * personnes faiblement scolarisées (sans diplôme d’études secondaires ou ne possédant que ce diplôme), peu alphabétisées ou se situant au niveau le plus faible de l’échelle de la littératie, soit le niveau 1; * travailleurs œuvrant dans le secteur primaire ou dans le secteur des services personnels et aux entreprises, dans des petites entreprises de moins de 20 salariés ou dans des fonctions de cols bleus. En outre, tenir compte que les personnes en chômage participent moins que les personnes occupant un emploi.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''2''' : cibler en priorité les obstacles dont l’impact limite le plus la participation. Nous recommandons au CSE de faire de la levée des obstacles à la participation une orientation majeure de ses propositions en matière d’élargissement de l’accès à l’éducation et à la formation des adultes. Dans cet esprit, nous invitons le CSE à proposer que les actions mises de l’avant s’attaquent de manière prioritaire aux obstacles qui occasionnent les blocages les plus structurants. Parmi ces obstacles devraient figurer : * les obstacles situationnels liés au manque de temps, aux problèmes soulevés par la conciliation famille-travail-études et à l’incapacité de défrayer les coûts occasionnés par la formation. De tels obstacles limitent l’accès des apprenants à l’éducation et à la formation des adultes; * les obstacles institutionnels soulevés par l’inefficacité des actions résultant du manque de concertation entre les intervenants, de la lourdeur et de la rigidité des règles administratives, du manque de ressources financières qui font en sorte que les intervenants ne parviennent pas à répondre adéquatement à la demande des adultes; * les obstacles dispositionnels découlant du peu d’importance sociale accordée à l’éducation et à la formation des adultes, à l’absence d’une culture de la formation ancrée dans les milieux de vie des individus, au désintérêt trop souvent manifesté à l’égard de l’éducation et de la formation des adultes.  +
* Pour lever l’obstacle institutionnel causé par l’inadéquation des politiques et des règles administratives, eu égard à la situation des apprenants adultes : permettre aux établissements et aux organismes une plus grande souplesse administrative afin qu’ils puissent adapter leur offre de services à la condition des apprenants adultes. Dans cette perspective, reconnaître et soutenir les initiatives des institutions et des organismes qui adaptent déjà leurs politiques et leurs règles à la situation des adultes apprenants.   +
* Pour lever l’obstacle situationnel lié au manque de temps des apprenants adultes : faire en sorte que des mesures incitatives, telles instaurer un congé-formation rémunéré, puissent faciliter le dégagement d’heures travaillées consacrées à l’apprentissage.   +
* de reconnaître que les initiatives de partage de connaissances entre citoyens et citoyennes constituent un domaine émergent d’accès à l’éducation et à la formation des adultes, de faire connaître ces initiatives et de créer un programme de soutien financier de celles-ci;   +
* de reconnaître le rôle unique de la famille, des proches et du milieu de proximité dans la création des conditions de persévérance et de réussite.   +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''4''' : renforcer la mission sociale de l’État en éducation et en formation des adultes en développant davantage de synergie entre les acteurs étatiques en éducation et en formation des adultes et en intégrant des objectifs d’éducation et de formation des adultes dans les politiques sociales, économiques, culturelles, environnementales et de développement régional de l’État. Nous recommandons au CSE de proposer que les politiques de l’État en éducation, en santé, en économie, en culture et en développement régional intègrent, en lien avec leur domaine d’intervention respectif, des objectifs communs d’accès à l’éducation et à la formation des adultes. Plus spécifiquement, cette action concertée d’éducation et de formation des adultes : * accorderait une priorité aux populations vivant les plus grandes inégalités d’accès; * s’appuierait sur les principes et les fondements de l’éducation et de la formation des adultes énoncés dans la ''Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de formation continue''.  +
Nous recommandons au CSE de faire valoir que l’établissement d’une culture de l’éducation et de la formation des adultes nécessite la reconnaissance et la valorisation du droit à l’éducation, le soutien de l’offre d’activité d’éducation et de formation des organismes de la société civile ainsi que des activités d’accompagnement essentielles à la persévérance et à la réussite des adultes apprenants.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup>''' 6 :''' élaborer un cadre financier qui favorise la synergie entre tous les acteurs étatiques et qui soutient activement la réalisation d’objectifs d’éducation et de formation des adultes dans les politiques sociales, économiques, culturelles, environnementales et de développement régional de l’État, de ses ministères et de ses agences. Dans cette perspective, nous recommandons au Comité consultatif sur l’accessibilité financière aux études de faire valoir la nécessité de lier les politiques de l’État en éducation, en santé, en économie, en culture et en développement régional à des objectifs communs d’accessibilité financière à l’éducation et à la formation des adultes : # cette action concertée accorderait une priorité aux populations vivant les plus grandes inégalités d’accès; # elle s’appuierait par ailleurs sur les principes et les fondements de l’éducation et de la formation des adultes énoncés dans la Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de formation continue.  +
# de faire valoir la mise en place de mesures d’accessibilité financière dont l’objectif prioritaire serait de hausser de 45 % le taux de participation à la formation formelle[[#sdfootnote2sym|<sup>2</sup>]] sur une période de 5 ans pour les populations moins favorisées : #* les personnes faiblement scolarisées (sans diplôme d’études secondaires ou ne possédant que ce diplôme), peu alphabétisées ou se situant au niveau le plus faible de l’échelle de la littératie, soit le niveau 1; #* les travailleurs les moins susceptibles d’avoir accès à la formation, qui œuvrent notamment dans le secteur primaire ou celui des services personnels et aux entreprises, dans des entreprises de moins de 20 salariés ou qui ont un statut de cols bleus. Il faut aussi tenir compte du fait que les personnes sans emploi participent moins que les personnes en emploi;   +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup>''' 5 :''' majorer les sommes consacrées aux services complémentaires offerts aux adultes par les établissements d’enseignement publics. Dans cette perspective, nous recommandons au Comité consultatif sur l’accessibilité financière aux études de faire valoir la nécessité de financer adéquatement les opérations stratégiques réalisées par les établissements d’enseignement publics en matière de reconnaissance des acquis scolaires, d’accompagnement, d’encadrement et d’orientation. Ce financement devrait : # permettre de répondre aux besoins non satisfaits des adultes et de tenir compte de l’ampleur du manque à gagner que représente la formation manquante; # inviter le MESS et la CPMT à investir davantage pour améliorer les services d’encadrement et d’accompagnement des différents programmes de formation du réseau public pour les personnes en formation; # accorder une large place aux services de soutien à l’élève qu’on associe habituellement aux services complémentaires en lien avec les élèves HDAA et les besoins de l’ensemble des adultes : orthopédagogie, psychologie, orthophonie, travail social, psychoéducation, éducation spécialisée, etc.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup>''' 4 :''' s’assurer que le financement des établissements publics d’enseignement se fasse par enveloppe ouverte, comme c’est le cas pour l’enseignement universitaire, quel que soit le régime d’apprentissage ou le type de formation. Dans cette perspective, nous recommandons au Comité consultatif sur l’accessibilité financière aux études de faire valoir l’importance d’adopter des modalités de financement qui tiennent compte des besoins et des conditions de vie des adultes : # il faut notamment permettre aux institutions publiques d’enseignement de développer une offre diversifiée de cours et de programmes à temps partiel; # il faut également inviter les acteurs concernés à réfléchir à d’autres modes ou moyens de formation pour favoriser et faciliter l’accès à la formation en utilisant par exemple les nouvelles technologies et la formation à distance.  +
# de faire valoir l’importance de garantir à tout adulte un accès universel et gratuit à un premier diplôme quels que soient le programme de formation (général ou professionnel) et le régime d’études (temps plein ou partiel) choisis;   +
#de faire valoir l’importance de développer une formule de congé-formation offrant un soutien financier aux adultes et aux entreprises.   +
#de faire valoir l’importance de favoriser la conciliation famille-études-travail, notamment pour les parents d’enfants d’âge préscolaire, en prônant une offre accrue de places en services de garde : #*ces places pourraient être offertes directement sur les lieux de formation ou à proximité de ces établissements par l’attribution de nouvelles places dédiées aux parents apprenants;   +
# de faire valoir l’importance de définir des règles claires pour encadrer l’attribution du soutien financier de l’État : #* ces règles devraient permettre d’éliminer les inégalités provenant de la multiplicité et de la concurrence des différentes mesures d’aide offertes actuellement par l’État (loi, mesures fiscales et autres, politiques et programmes des gouvernements québécois et canadien); #* il serait ainsi possible de créer un climat de plus grande équité entre les adultes apprenants qui bénéficient du soutien financier de l’État;   +
# de maintenir la priorité accordée aux travailleuses et travailleurs moins scolarisés ou qui n’ont pas de qualification professionnelle reconnue dans les programmes de subvention du Fonds de développement des compétences de la main-d’œuvre sous la responsabilité de la Commission des partenaires du marché du travail.   +
# de privilégier les programmes de formation et d’apprentissage menant à un diplôme ou à une qualification reconnue dans les mesures de formation offertes par différents services ou organismes gouvernementaux du Québec;   +
# de faire valoir la nécessité d’accorder à cet objectif prioritaire un investissement annuel équivalant à un pourcentage du manque à gagner occasionné par l’absence de diplôme d’études secondaires;   +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup>''' 3 :''' s’assurer que les organismes communautaires et populaires d’éducation et de formation des adultes bénéficient d’un financement public qui leur permet de se développer, de consolider leur mission et de pérenniser leurs actions. Dans cette perspective, nous recommandons au Comité consultatif sur l’accessibilité financière aux études de faire valoir l’importance d’offrir aux organismes communautaires et populaires d’éducation et de formation des adultes un financement adéquat : # qui devrait couvrir l’ensemble des services offerts : adapter l’offre de formation et les services aux besoins des adultes, joindre les adultes dans leur milieu, les accompagner en cours de formation, tenir compte de leur rythme d’apprentissage, etc.; # qui devrait être indexé au coût de la vie chaque année, de manière à permettre aux organismes de maintenir l’efficacité de leurs actions et de produire des effets à long terme.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''1 :''' accorder la priorité aux populations d’adultes qui vivent les plus grandes inégalités liées à l’accessibilité financière aux études et à la formation tout au long de la vie.  +
O
<big>'''ORIENTATION 2 : Contribuera à ce que l’on réponde de manière adaptée aux besoins éducatifs de l’adulte du XXIe siècle'''</big> Les stratégies proposées prendront en compte la diversité des profils d’adultes et la complexité de leurs conditions de vie. Ces stratégies mettront en œuvre des approches inclusives répondant aux besoins des populations vivant des situations d’inégalités en éducation des adultes.  +
<big>'''ORIENTATION 1 : Appellera à l’adoption de nouvelles politiques en phase avec les réalités de l’apprentissage tout au long de la vie'''</big> Ces politiques tiendront compte des besoins d’apprentissage dans des domaines variés, comme la santé, le numérique, les finances personnelles, la citoyenneté, le développement durable, la littératie médiatique, les relations interculturelles, etc. Par ailleurs, elles garantiront à toutes et tous une formation de base et l’alphabétisation.  +
<big>'''ORIENTATION 3 : Fera preuve de leadership dans la recomposition en cours de l’éducation des adultes'''</big> Afin de favoriser une société qui met l’accent sur l’apprentissage tout au long de la vie, il faut réaffirmer et renouveler le droit à l’éducation pour tous les adultes et s’assurer que le bien public et le bien commun priment sur le bien privé. Ces actions apparaissent essentielles alors que se forme un nouvel écosystème d’éducation des adultes, où coexistent l’État, des organisations communautaires, des entreprises privées et les individus se formant les uns les autres.  +
P
* Rendre effectif le droit à l’éducation et à la formation pour toutes et tous en faisant une priorité nationale de l’alphabétisation, de la francisation, de la formation de base et de l’atteinte d’une première qualification.   +
* Élargir la Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de formation continue.   +
* Mettre sur pied un système intégré de reconnaissance des acquis et des compétences.   +
* S’assurer de l’équité en matière de participation à la formation de la main-d’œuvre et de la responsabilité de toutes les entreprises dans la formation de leur personnel.   +
* Créer des conditions matérielles favorisant l’accessibilité, l’apprentissage et la persévérance en levant les obstacles à la participation.   +
* Reconnaître tous les acquis et toutes les compétences, peu importe la source des apprentissages, dans le but de favoriser la poursuite du parcours éducatif et de formation en plusieurs lieux d’apprentissage;   +
* Mobiliser et coordonner tous les lieux d’éducation et de formation des adultes, déjà établis ou en émergence, afin de surmonter les défis d’apprentissage des adultes évoluant au sein d’une société du savoir et de cerner les enjeux qui s’y rattachent;   +
* Lever les obstacles à l’éducation des adultes afin de donner la chance à toutes et à tous d’améliorer leur sort et d’augmenter leur mobilité sociale et professionnelle;   +
* Proposer une réponse globale aux demandes sociales et individuelles d’apprentissage dans des domaines variés;   +
L’ICÉA considère que le contexte actuel justifie la création et l’adoption d’une nouvelle politique globale d’éducation des adultes, ce qui permettrait de mettre en oeuvre les actions suivantes : * Traiter dans une politique distincte les conditions de développement de l’éducation des adultes; * Coordonner les politiques et les actions ministérielles afin de relever les multiples défis de l’éducation des adultes et d’en cerner les enjeux; * Proposer une réponse globale aux demandes sociales et individuelles d’apprentissage dans des domaines variés; * Lever les obstacles à l’éducation des adultes afin de donner la chance à toutes et à tous d’améliorer leur sort et d’augmenter leur mobilité sociale et professionnelle; * Mobiliser et coordonner tous les lieux d’éducation et de formation des adultes, déjà établis ou en émergence, afin de surmonter les défis d’apprentissage des adultes évoluant au sein d’une société du savoir et de cerner les enjeux qui s’y rattachent; * Corriger les inégalités qui entraînent l’exclusion d’une partie de la population dans une société du savoir polarisée sur le plan éducatif (le 2/3 de la population étant fortement scolarisée et le 1/3 se trouvant insuffisamment ou faiblement scolarisée); * Reconnaître tous les acquis et toutes les compétences, peu importe la source des apprentissages, dans le but de favoriser la poursuite du parcours éducatif et de formation en plusieurs lieux d’apprentissage; * Entreprendre une action globale, soit interministérielle, pour contrer le fonctionnement en silo, faciliter la compréhension des défis et des enjeux, et trouver les réponses appropriées.  +
'''RECOMMANDATION 6 :''' Dans le prolongement de la reconnaissance des acquis et des compétences et dans le but de faire progresser jusqu’à terme l’acquisition d’une première qualification, l’accès à la formation manquante doit être assuré chez les jeunes et les adultes.  +
'''RECOMMANDATION 2 :''' Qu’une approche des premiers apprentissages qualifiants des jeunes âgés de 15 à 19 ans adopte une perspective large des connaissances et des compétences contribuant à la réalisation de ces apprentissages, en incluant non seulement les connaissances et les compétences spécifiques, mais aussi les connaissances et les compétences génériques.  +
'''RECOMMANDATION 7 :''' Renforcer les services d’accompagnement et d’orientation professionnelle offerts dans les milieux scolaire, de l’emploi et communautaire en soutien aux trajectoires d’apprentissage des jeunes en milieu scolaire ou réalisant des apprentissages qualifiants hors du milieu scolaire. À cette fin, faire en sorte que le futur guichet unique de reconnaissance des acquis et des compétences, créé lors de la Rencontre des partenaires sur l’adéquation entre la formation et l’emploi de juin 2011, ait aussi le mandat de référer les jeunes se qualifiant en dehors du milieu scolaire vers les ressources d’accompagnement et d’orientation professionnelle répondant à leurs besoins.  +
'''RECOMMANDATION 1''' : Qu’une approche des premiers apprentissages qualifiants des jeunes âgés de 15 à 19 ans tienne compte de tous les lieux où ceux-ci réalisent ces apprentissages, que ce soit en milieu scolaire, en entreprise, dans des groupes communautaires, dans des associations de la société civile ou par des expériences de vie.  +
'''RECOMMANDATION 4 :''' Pour reconnaître les apprentissages qualifiants réalisés par les jeunes âgés de 15 à 19 ans tout au long de leur trajectoire d’apprentissage et pour marquer les progrès accomplis en la matière, viser une reconnaissance formelle des acquis en améliorant l’accès aux divers instruments de reconnaissance des acquis et des compétences offerts dans les milieux scolaire, de l’emploi et communautaire et jeter les bases de passerelles entre ces divers instruments provenant de différents milieux.  +
'''RECOMMANDATION 5 :''' Pour favoriser l’acquisition d’une première qualification, en tenant compte de la diversité des lieux empruntés par les trajectoires d’apprentissage des jeunes de 15 à 19 ans et en misant sur la reconnaissance des acquis et des compétences, permettre qu’un jeune puisse combiner plus d’un lieu d’apprentissage.  +
'''RECOMMANDATION 8 :''' Pour éviter la dévalorisation éducative et sociale de l’obtention d’un diplôme d’études secondaires ou de formation professionnelle, que pourrait entraîner l’accent mis sur le recours à des voies diversifiées d’apprentissages qualifiants, il est capital de réaffirmer l’objectif d’acquisition d’un diplôme d’études secondaires ou de formation professionnelle par toutes et tous. Pour l’ICÉA, tous les jeunes de moins de 20 ans devraient être en mesure de cheminer vers l’obtention de l’un de ces deux diplômes. C’est pour nous un objectif intégrateur et la mesure d’un véritable succès en matière de qualification. Pour ce faire, il convient de miser sur des services adaptés et accessibles de reconnaissance des acquis et des compétences et de favoriser l’accès à la formation manquante.  +
'''RECOMMANDATION 3 :''' Qu’une approche des premiers apprentissages qualifiants des jeunes âgés de 15 à 19 ans tienne compte de la diversité de leur trajectoire d’apprentissage en mettant en place des pratiques de reconnaissance des acquis et des compétences qui soient accessibles et adaptées aux expériences réelles d’apprentissage des jeunes. Par ailleurs, que ces ajustements de l’offre de services de reconnaissance des acquis et des compétences soient réalisés dans le cadre de la mise en œuvre du guichet unique de reconnaissance des acquis et des compétences dont la création a été annoncée lors de la Rencontre des partenaires sur l’adéquation entre la formation et l’emploi de juin 2011.  +
'''RECOMMANDATION 9 :''' Dans le but d’assurer un développement équilibré de la capacité des centres d’éducation des adultes de répondre aux besoins distincts des jeunes et des adultes, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport devrait mettre sur pied un comité de travail chargé d’examiner l’impact possible sur le secteur de la formation générale aux adultes des éventuelles dysfonctions du secteur de l’éducation des jeunes causant l’important taux de décrochage et le passage, sans interruption d’études, d’un nombre de plus en plus grand de jeunes de l’éducation des jeunes à la formation générale des adultes. Plus particulièrement, étant donné l’incidence du taux de décrochage sur l’accroissement de la proportion des jeunes de moins de 20 ans à la formation générale aux adultes, évaluer la possibilité d’une marginalisation des adultes plus âgés à la formation générale des adultes.  +
R
'''DEUXIÈME ORIENTATION : des pistes à retenir des bilans antérieurs et de la réflexion institutionnelle en cours''' La Recommandation sur le développement de l’éducation des adultes doit : * réaffirmer la reconnaissance du rôle de l’éducation des adultes, cette clé du XXI<sup>e</sup> siècle (CONFINTEA V), en situant ce rôle en fonction des défis d’une société qui fait plus que jamais du savoir une condition d’inclusion ou une source d’exclusion, selon que l’on y ait accès ou non; * établir le droit à l’éducation des adultes, au-delà de l’éducation de base, et traduire ce droit par des politiques qui concernent autant les compétences sociales et citoyennes que la formation de base et la formation liée à l’emploi et qui tiennent compte de la diversité des nouvelles demandes d’éducation; * faire progresser la mise en œuvre de la perspective de l’apprentissage tout au long de la vie en facilitant la gestion de la continuité des parcours éducatifs (de l’éducation préscolaire à l’éducation des adultes, en passant par la formation initiale des jeunes); * développer l’offre de possibilités d’apprentissage en investissant dans la capacité de répondre à des demandes d’éducation diversifiées, directement en lien avec la plupart des sphères de la vie quotidienne (santé, environnement, finances personnelles, rôle parental, emploi, participation citoyenne, etc.).  +
'''PREMIÈRE ORIENTATION : préserver la large portée de la recommandation''' L’ICÉA juge important de préserver la large portée de la Recommandation, qui en fait un instrument holistique, humaniste et complet unique en matière de droit à l'éducation des adultes. Nous proposons donc que la recommandation révisée contienne toujours des éléments sur les aspects suivants, à l’instar de la Recommandation de 1976: * les objectifs de l’éducation des adultes; * les contenus généraux et les domaines spécifiques d’apprentissage répondant à la demande diversifiée d’éducation des adultes; * les stratégies, les structures organisationnelles, les méthodes et les moyens de l’éducation des adultes; * les caractéristiques essentielles d’un environnement soutenant l’apprentissage, par exemple, les infrastructures et le financement.  +
'''TROISIÈME ORIENTATION : l’arrimage avec le processus d’élaboration de l’agenda post-2015''' La nouvelle Recommandation devrait être intégrée à ce cadre d’action qui accompagnera l’orientation sur l’éducation que contiendra le prochain agenda post-2015. De cette manière, l’éducation des adultes bénéficierait d’une reconnaissance dont l’absence a fréquemment été condamnée dans la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''6 :''' L’ICÉA invite le Conseil à proposer que la relance de l’implantation de la réforme se fasse dans des conditions matérielles et professionnelles favorisant sa réussite, telles que : * le nécessaire leadership du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport; * l’actualisation de la formation des enseignantes et des enseignants de la FGA; * des ressources (personnes et documentation) de soutien à l’implantation; * l’établissement d’un calendrier clair et commun d’implantation, élaboré avec les responsables de la FGA; * du temps et des ressources financières pour la production de livres scolaires et de situations d’apprentissage alignés sur le curriculum; * le recours à des licences ouvertes et réutilisables et à différents modes de diffusion;` * une période de transition.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''5 :''' Sur le plan des contenus du curriculum de la FGA, l’ICÉA invite le Conseil à proposer d’y ajouter un grand domaine supplémentaire portant sur l’apprendre à apprendre et, conséquemment, d’ajouter une nouvelle compétence polyvalente visant à outiller l’adulte pour qu’il puisse s’investir dans le développement de ses compétences et tirer leçon de ses expériences.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''2 :''' Nous recommandons au CSE d’aller au-delà d’une définition du curriculum de la FGA limitée aux contenus et aux moyens d’enseignement (le curriculum officiel) pour faire état plus largement des défis et des perspectives touchant aux curriculums enseigné et appris, ainsi qu’aux multiples dimensions institutionnelles, organisationnelles et opérationnelles concrétisant le curriculum de la FGA dans les centres d’éducation des adultes.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''1 :''' Dans son bilan de la mise en œuvre de la réforme du curriculum et des programmes de la formation générale des adultes, depuis les États généraux sur l’éducation, l’ICÉA invite le Conseil à tenir compte de trois grands constats : # l’incidence positive du processus d’élaboration de la Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de formation continue sur la prise en compte d’une perspective andragogique dans le développement du curriculum de la FGA; # la prise en compte de la perspective andragogique dans la construction du curriculum n’a pas empêché la disparition de la formation à la FGA dans l’enseignement initial des enseignantes et des enseignants dans les universités du Québec; et # des problèmes soulevés, dans plusieurs documents depuis les États généraux sur l’éducation, relativement aux conditions matérielles et professionnelles à la FGA.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''4 :''' À l’intention de la réflexion du Conseil, l’ICÉA considère que les fondements de la réforme, tels qu’ils sont résumés par le CSE, ainsi que la perspective socioconstructiviste et l’approche par compétences demeurent valables et pertinentes. Or, le principal problème de la réforme du curriculum ne réside pas dans l’intérêt andragogique de ses fondements, mais dans la création des conditions matérielles et professionnelles nécessaires à son implantation.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''7 :''' À l’intention de la réflexion du Conseil, l’ICÉA dresse un bilan mitigé de la réforme du curriculum et des programmes à la FGA depuis les États généraux sur l’éducation. Alors que nous constatons l’incidence positive majeure que la Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de formation continue a eu lors de la période de développement du curriculum et des programmes de la FGA, nous observons que la période d’implantation a souffert de l’absence de conditions matérielles et professionnelles suffisantes et d’un leadership gouvernemental nécessaire. Pour l’avenir, il faudra recréer un contexte favorable au redémarrage d’une implantation obligatoire.  +
'''RECOMMANDATION n'''<sup>'''o'''</sup> '''3 :''' En ce qui a trait à la mise en œuvre du nouveau curriculum de la FGA, l’ICÉA invite le Conseil à tenir compte du fait que les conditions matérielles et professionnelles n’ont pas été réunies pour réussir les changements annoncés, situation que le report indéfini de l’implantation du curriculum et de ses programmes risque d’aggraver.  +
T
'''CONSTAT n'''<sup>'''o'''</sup> '''5''' : Il importe de favoriser la création de nouvelles mutuelles de formation, idéalement présentes dans toutes les régions du Québec et disposant des ressources nécessaires pour aider les PME à développer les compétences des travailleuses et des travailleurs.  +
'''CONSTAT n'''<sup>'''o'''</sup> '''1''' : Il importe d’aider les gestionnaires d’entreprises, tout particulièrement de PME, à développer des compétences plus pointues concernant la planification de la formation en milieu de travail ainsi que la gestion du développement des compétences des travailleuses et des travailleurs. Pour ce faire, il s’avère essentiel de leur fournir des outils de planification et de gestion, de même que des exemples de stratégies et de pratiques de formation leur permettant de réaliser tous les types d’apprentissages possibles.  +
'''CONSTAT n'''<sup>'''o'''</sup> '''3 :''' Il importe de favoriser la création de lieux (physiques ou virtuels) de partage où tous les acteurs engagés dans la formation en milieu de travail pourront discuter avec leurs pairs, échanger des informations sur l’offre et les ressources disponibles ou s’inspirer de pratiques exemplaires mises en place dans différents milieux de travail.  +
'''CONSTAT n'''<sup>'''o'''</sup> '''4''' : Il importe de s’assurer que les acteurs de la formation en milieu de travail aient accès à une source d’information centralisée concernant l’offre de formation, les ressources et les services mis à leur disposition.  +
'''CONSTAT n'''<sup>'''o'''</sup> '''6''' : Il importe d’encourager les gens d’affaires à développer une culture de la formation en milieu de travail, notamment en les engageant dans la réalisation d’un projet de valorisation de l’apprentissage dont le déploiement serait tout à la fois national, régional et local.  +
'''AUTRES CONSTATS''' (Confirmation des constats du rapport de 2011) : * stimuler le développement d’une culture de la formation en milieu de travail; * favoriser la création de nouvelles mutuelles de formation; * mieux informer les personnes et les organisations qui œuvrent à la formation en milieu de travail; * favoriser la création de lieux d’échanges et de partage.  +
'''CONSTAT CENTRAL :''' Il faut informer, outiller et appuyer adéquatement les PME : en effet, la majorité des entreprises qui ont participé aux ateliers de l’ICÉA disposaient de peu de ressources (des connaissances spécifiques et des compétences techniques) leur permettant de concevoir, d’animer et d’évaluer efficacement une activité de formation.  +
U
<big>'''2. Lever les obstacles liés aux situations de vie'''</big> Le contexte de vie des femmes monoparentales fait en sorte que leur projet de retour aux études est parsemé d’embûches. Manque d’argent, difficultés à se loger, pression et stress, difficiles relations avec l’ex ou les exconjoints, manque de garderie, absence de réseau de soutien, etc. Voici autant d’exemples de ces circonstances de vie pouvant bloquer un retour aux études. Lever ces obstacles dits situationnels permet de créer les conditions matérielles d’un possible retour aux études tout en favorisant la persévérance dans les études et la diplomation. * Éliminer la violence faite aux femmes, sous toutes ses formes, est une exigence fondamentale qui doit faire partie de toute stratégie de retour aux études. Pour cette raison, les organismes œuvrant à contrer cette violence doivent être sollicités dans les actions proposées. * Bénéficier d’un logement est un point d’ancrage nécessaire pour envisager un retour aux études. Il faut créer des lieux d’habitation communautaires et à loyer modique pour les femmes cheffes de famille monoparentale sans diplôme, lieux qui comprendront une garderie ou une halte-garderie à l’intérieur ou à proximité du bâtiment ainsi qu’une salle collective pour étudier, utiliser un ordinateur et accéder à Internet. * Répondre aux besoins financiers et subvenir aux besoins de base permet de créer un environnement propice à un retour aux études. D’abord et avant tout, garantir le versement de la pension alimentaire due aux femmes ayant seules à leur charge les enfants est une condition économique de base d’un retour aux études. Plus largement, il faut assurer un revenu décent en bonifiant plus particulièrement le salaire minimum, les prestations d’aide sociale et les allocations familiales afin d’alléger les contraintes économiques qui empêchent un retour aux études. * Miser sur des partenariats entre des organismes dont l’action concerne les différents obstacles freinant le retour aux études doit être au cœur des stratégies mises en œuvre. Ce partenariat renforcera la coordination des actions levant différents obstacles. Il mettra à profit l’ensemble des organismes en mesure de soutenir la démarche scolaire, incluant des organismes communautaires offrant des milieux alternatifs de scolarisation ou actifs dans le développement de l’employabilité ainsi que des organisations œuvrant dans la réinsertion sociale. Ces partenariats pourront aussi solliciter des organisations à l’œuvre au niveau pancanadien ou dans d’autres provinces et territoires du Canada. * Développer ou renforcer les compétences des femmes cheffes de famille monoparentale renforcera leur autonomie relativement à l’organisation de la vie quotidienne et concernant la conciliation entre les études, la famille et le travail. Dans cette perspective, il importe de financer des programmes de formation visant le développement de ces compétences chez les femmes.  
<big>'''4. Lever les obstacles liés aux règles et aux politiques des établissements et des lieux d’éducation'''</big> Horaire fixe, absence de flexibilité, calculs ne tenant pas compte de la réalité de la monoparentalité, les divers organismes et institutions s’adaptent peu à la réalité des femmes cheffes de famille monoparentale. Ces contraintes peuvent littéralement bloquer un retour aux études. * Aménager la possibilité d’un retour progressif aux études rendant possibles des études à temps partiel et le passage éventuel à des études à temps plein. * Intégrer dans les programmes gouvernementaux la possibilité d’absences motivées en raison des charges familiales imposées par la situation de monoparentalité sans pénalité, ajustant les sursis et les échéances et n’entrainant en aucun cas l’exclusion des programmes. * Allonger le temps requis pour la réalisation des études ou pour bénéficier de programmes de soutien aux personnes afin de tenir compte des contraintes auxquelles font face les femmes cheffes de famille monoparentale dans la gestion de la conciliation entre les études, la famille et le travail. * Permettre une plus grande flexibilité en allégeant le poids de la bureaucratie et en assouplissant les obligations et les critères inadaptés à la situation de monoparentalité vécue par les femmes sans diplôme d’études secondaires. * Sensibiliser et former toutes les personnes intervenant dans le cadre d’un retour aux études à la monoparentalité chez les femmes. Ces interventions feront connaître les contraintes liées à la monoparentalité des femmes et les obstacles que le fait d’assumer seules des responsabilités parentales soulève relativement à un retour aux études. Cette sensibilisation misera sur des liens étroits établis entre les centres d’éducation des adultes et les organismes œuvrant auprès des femmes.  +
<big>'''3. Lever les obstacles liés aux dispositions à l’égard de soi et de l’éducation'''</big> Chaque femme a des expériences de vie et des aptitudes différentes, qui facilitent ou non les projets d’études. Les échecs scolaires passés ou un faible niveau de littératie peuvent convaincre une personne de son incapacité à réussir un retour aux études. Il convient donc de fournir aux femmes cheffes de famille monoparentale des moyens de renforcer l’estime qu’elles ont de leur capacité à reprendre et à réussir un parcours scolaire. * Intégrer dans la démarche de retour aux études un soutien psychosocial et émotionnel visant à créer ou renforcer des dispositions psychologiques et émotionnelles favorisant le retour aux études, par exemple, dans le but d’atténuer le sentiment de culpabilité de ne pas se dévouer entièrement aux enfants, l’anxiété de performance découlant de nombreuses expériences d’échec scolaire ou autre sentiment détournant d’un retour aux études. * Contrer l’isolement en privilégiant des activités de groupes qui favorisent la connaissance de soi et des autres en misant sur l’échange entre femmes. * Comprendre les causes d’une démotivation afin de proposer des actions recentrant sur le parcours scolaire.  +
<big>'''1. Proposer des stratégies pertinentes pour les femmes'''</big> Pour être pertinentes, les stratégies adoptées devront étendre leur action sur plusieurs fronts et favoriser l’actualisation et la mise à jour des renseignements utiles concernant la situation des femmes. * Privilégier des stratégies qui répondent aux besoins des femmes, ce qui implique de les consulter pour connaître leur réalité. * Adopter une approche globale qui mise sur une action intersectorielle mettant à profit des organisations œuvrant dans différents domaines éducatifs et socioéconomiques et dont l’action peut lever des obstacles de différente nature.  +
<big>'''5. Lever les obstacles liés au manque d’information'''</big> Les femmes cheffes de famille monoparentale connaissent très mal les services qui leur sont dédiés ou auxquels elles ont accès, entre autres, les services d’orientation pour éclairer leur choix de formation. * Intégrer dans la démarche de retour aux études des activités d’information exposant aux femmes l’éventail des services sur lesquels elles peuvent compter pour réussir leur retour aux études et persévérer dans leur cheminement scolaire.  +
É
<big>'''PRIORITÉ 2 : Favoriser la formation de la main-d’œuvre dans une perspective d’apprentissage tout au long de la vie'''</big>  +
'''''Engagement 5''''' : Favoriser l’accès autonome à la formation continue chez les travailleuses et les travailleurs, dont celles et ceux ayant des profils atypiques (travail autonome, travail à temps partiel, travail temporaire, etc.) qui ont difficilement accès à de la formation en entreprise ou à des ressources favorisant leur formation continue.  +
'''''Engagement 4''''' : Maintenir et élargir la portée de la loi du 1 % pour favoriser la formation de la main d’œuvre dans les petites et les moyennes entreprises et promouvoir une culture de la formation continue.  +
'''''Engagement 9''''' : Réformer le mécanisme d’évaluation comparative des études effectuées hors du Québec afin d’avoir un système permettant aux personnes immigrantes d’obtenir une équivalence de leur diplôme qu’il serait obligatoire, pour les employeurs et les organisations, de reconnaître.  +
'''''Engagement 3''''' : Faire en sorte que toutes les personnes en emploi bénéficient de formations qualifiantes et transférables leur permettant de développer les connaissances et les compétences nécessaires pour s’adapter aux changements sociétaux et facilitant la mobilité ascendante en emploi.  +
* Mettre en place des mesures et des programmes de formation qui assurent l’équité entre les personnes, peu importe le sexe, le genre, l’origine, le milieu socio-économique et le lieu de résidence, et rendre les services et les informations le plus accessibles possible en tenant compte notamment des personnes ayant de faibles compétences en littératie.   +
'''''Engagement 1''''' : Mettre en place une stratégie de lutte à l’analphabétisme en tenant compte de la complexité de cet enjeu, de ses facteurs explicatifs, de ses implications et de ses impacts.  +
* Placer la conciliation au cœur des actions, car elle constitue un facteur important de fluctuation de la participation des adultes à des activités d’apprentissage et de formation.   +
* Assurer un financement adéquat permettant de répondre aux besoins des adultes en apprentissage ainsi qu’à ceux des nombreuses organisations et institutions qui travaillent dans les différents secteurs de l’éducation des adultes et à tous les ordres d’enseignement.   +
'''''Engagement 6''''' : Mettre en place des services de reconnaissance des acquis et des compétences permettant aux individus de se faire reconnaître des acquis scolaires sans devoir s'inscrire dans un programme d'enseignement.  +
Adopter une nouvelle politique gouvernementale d’éducation des adultes et d’apprentissage tout au long de la vie.  +
<big>'''PRIORITÉ 3 : Réussir l’intégration professionnelle et faciliter l’épanouissement des personnes immigrantes.'''</big>  +
'''''Engagement 10''''' : Faciliter l’accès à des services éducatifs tels que la francisation en tenant compte des besoins, des réalités et des situations de vie des personnes, et en offrant des cadres de formations flexibles (formations en milieu de travail, formations à temps partiel, formations de soir, etc.) et des mesures de conciliation études-famille-emploi.  +
'''''Engagement 7''''' : Doter les établissements d’enseignement d’un financement rendant possible l’accès à la formation manquante ou à la formation d’appoint, et ce, dans toutes les régions du Québec afin de faciliter l’installation des personnes immigrantes en dehors des grands centres urbains et ainsi favoriser l’occupation et la vitalité de l’ensemble du territoire québécois.  +
'''''Engagement 8''''' : Mettre en place des mécanismes de reconnaissance des acquis permettant aux individus de se faire reconnaître des acquis expérientiels.  +
<big>'''PRIORITÉ 1 : Rehausser chez les adultes les compétences en numératie et en littératie, et favoriser le développement de compétences numériques.'''</big>  +
'''''Engagement 2''''' : Réduire la fracture numérique qui fluctue considérablement en fonction de l’âge, du sexe, du genre et de la situation socio-économique des personnes, notamment en rendant les offres d’enseignement et de formation en littératie numérique le plus accessible possible.  +