INDICATEUR 28c : Différence entre versions

De Indicateurs EA
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|Section=Populations marginalisées
 
|Section=Populations marginalisées
 
|Libellé=L’activité selon la scolarité chez les Autochtones
 
|Libellé=L’activité selon la scolarité chez les Autochtones
|Résumé=De manière générale, les Autochtones affichent des taux d’emploi plus faibles et des taux de chômage plus élevés que les non-Autochtones. Les Autochtones ayant un diplôme universitaire constituent cependant une exception : en matière d’emploi et de chômage, ils sont à égalité avec les non-Autochtones. <br /> <br /> Par ailleurs, des écarts apparaissent entre les taux d’emploi de chômage des Autochtones selon le lieu de résidence : pour tous les niveaux de scolarité à l’exception du diplôme universitaire, les Autochtones qui résident hors communauté affichent des taux d’emploi plus élevés et des taux de chômage plus faibles que les Autochtones en communauté.
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|Résumé=De manière générale, les Autochtones affichent des taux d’emploi plus faibles ainsi que des taux de chômage et d’inactivité plus élevés que l’ensemble de la population du Québec. Les Autochtones ayant un diplôme universitaire constituent cependant une exception, avec des taux d’emploi et d’inactivité comparables à l’ensemble de la population du Québec.
|Faits saillants=====Les personnes sans diplôme====
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|Faits saillants=====L’emploi selon le niveau de scolarité====
*Moins de la moitié (42,7 %) des Autochtones de 25 à 64 ans sans diplôme sont en emploi, alors que c’est le cas de plus de la moitié (55,9 %) des non-Autochtones du même groupe d’âge. (Tableau 1)
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*De manière générale, le taux d’emploi des Autochtones de 25 à 64 ans augmente selon le plus haut niveau de scolarité, tout comme c’est le cas pour l’ensemble de la population du Québec (figure 1a).
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*Un constat comparable peut être formulé au sujet des taux d’emploi observés chez les membres des Premières Nations, des Métis et des Inuk (Inuit) (figure 1b).
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*Les taux d’emploi des Autochtones de 25 à 64 ans demeurent cependant inférieurs à ceux de l’ensemble de la population du Québec, sauf en ce qui concerne les Autochtones ayant un diplôme universitaire (figure 1a).
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*Les écarts les plus marqués entre les taux d’emploi des Autochtones et ceux de l’ensemble de la population du Québec, sont observés chez les personnes ayant un diplôme d’apprenti ou d’une école de métier (8 % d’écart) et chez les personnes sans diplôme (7 % d’écart) (figure 1a).
  
*Chez les Autochtones de 25 à 64 ans sans diplôme, ceux qui résident en communautés affichent un taux d’emploi inférieur (39,1 %) à ceux qui résident hors communauté (42,2 %). (Tableau 2)
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====Le chômage selon le niveau de scolarité====
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*De manière générale, le taux de chômage des Autochtones de 25 à 64 ans diminue selon le plus haut niveau de scolarité, tout comme c’est le cas pour l’ensemble de la population du Québec (figure 2a).
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*Selon l’identité autochtone, le même constat peut être formulé pour les membres des Premières Nations et les Métis (figure 2b).
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*Chez les Inuk, les taux de chômage varient peu entre les personnes sans diplôme et celles ayant un diplôme d’études secondaires ou un diplôme d’apprenti ou d’une école de métier (figure 2b).
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*De manière générale, les taux de chômage des Autochtones de 25 à 64 ans sont supérieurs à ceux de l’ensemble de la population du Québec pour tous les niveaux de scolarité, sauf pour l’ensemble des Autochtones ayant un diplôme universitaire (figure 2a).
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*Moins de 4 % des Autochtones ayant un diplôme universitaire sont en chômage comparativement à 4,3 % de l’ensemble de la population du Québec ayant atteint ce niveau de scolarité (figure 2a). Selon l’identité autochtone, ce sont surtout les membres des Premières Nations ayant un diplôme universitaire qui affichent un bas taux de chômage (3,3 %) (figure 2b).
  
*Les Autochtones de 25 à 64 ans sans diplôme apparaissent deux fois plus susceptibles d’être au chômage (20,5 %) que les non-Autochtones du même groupe d’âge ayant la même scolarité (10,4 %). (Tableau 1)
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====L’inactivité selon le niveau de scolarité====
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*De manière générale, l’activité sur le marché du travail des Autochtones augmente selon le plus haut niveau de scolarité atteint, tout comme c’est le cas pour l’ensemble de la population du Québec (figure 3a).
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*L’activité sur le marché du travail des Métis augmente selon le plus haut niveau de scolarité atteint, tandis que celle des membres des Premières Nations plafonne à partir du niveau collégial et que celle des Inuk diminue entre les niveaux collégial et universitaire (figure 3b).
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*Globalement, les taux d’inactivité des Autochtones sont plus élevés que ceux de l’ensemble de la population du Québec pour tous les niveaux de scolarité, sauf pour les Autochtones ayant un diplôme universitaire (figure 3a).
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*Les Autochtones sans diplôme ou ayant un diplôme d’apprenti ou d’une école de métier apparaissent être plus susceptibles d’être inactifs sur le marché du travail que les personnes de l’ensemble de la population du Québec (figure 3b).  
  
*Chez les Autochtones de 25 à 64 ans sans diplôme, ceux qui résident en communautés affichent un taux de chômage supérieur (25,1 %) à ceux qui résident hors communauté (19 %). (Tableau 2)
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====Les personnes sans diplôme====
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*Moins de la moitié (48,8 %) des Autochtones de 25 à 64 ans sans diplôme sont en emploi, alors que c’est le cas de plus de la moitié (55,9 %) de l’ensemble de la population du Québec (figure 1a).
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*Selon l’identité autochtone, les Inuk sont les seuls à afficher un taux d’emploi supérieur à 50 % (51,2 %) pour les personnes sans diplôme (figure 1b).
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*Les taux de chômage les plus élevés chez les Autochtones sans diplôme sont observés chez les Métis (15 % pour l’ensemble des Métis et 17,1 % chez les femmes Métis) (figure 2b).
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*Les Autochtones sans diplôme sont moins actifs sur le marché de l’emploi (43,8 % d’inactivité) comparativement aux personnes sans diplôme de l’ensemble de la population du Québec (37 % d’inactivité) (figure 3a).
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*Selon l’identité autochtone, les Inuk affichent le plus faible taux d’inactivité des personnes sans diplôme (41,6 % pour l’ensemble des Inuk et 36,8 % chez les hommes Inuk) (figure 3b).
  
 
====Les femmes autochtones====
 
====Les femmes autochtones====
*De manière générale, les femmes autochtones de 25 à 64 ans qui ont une scolarité équivalente ou inférieure au diplôme postsecondaire non universitaire affichent des taux d’emploi plus faibles que les femmes et les hommes non-autochtones du même groupe d’âge ayant une scolarité comparable. (Tableau 3)
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*De manière générale, les femmes autochtones affichent des taux d’emploi plus faibles (figure 1b) et des taux d’inactivité plus élevés (figure 3b) que les hommes autochtones ayant le même niveau de scolarité.
 
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*Les femmes autochtones ayant une scolarité de niveau postsecondaire (collégial, non universitaire et universitaire) affichent des taux de chômage inférieurs à ceux des hommes ayant un même niveau de scolarité (figure 2a).
*Chez les personnes de 25 à 64 ans ayant un diplôme universitaire, les femmes autochtones affichent un taux d’emploi (84,7 %) supérieur à celui des femmes non-autochtones (82,2 %) et même des hommes autochtones (82,8 %). Ce taux est par ailleurs comparable à celui des hommes non-autochtones (85,4 %). (Tableau 3)
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*Selon l’identité autochtone, les femmes Inuk constituent une exception : celles qui ont un diplôme universitaire présentent un taux de chômage de 8 % comparativement à 0 % des hommes Inuk de même scolarité (figure 2b); celles qui n’ont pas de diplôme présentent un taux de chômage plus faible que celui des hommes sans diplôme (11 %, contre 13,9 %) (figure 2b).
 
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*Les femmes Métis sans diplôme ont les taux d’emploi les plus faibles (40 %, figure 1b) ainsi que les taux de chômage (17,1 %, figure 2b) et d’inactivité (52 %, figure 3b) les plus élevés.
*Les écarts de taux d’emploi entre les femmes autochtones et non-autochtones de 25 à 64 ans sont moins importants que ceux observés entre les hommes autochtones et non-autochtones du même groupe d’âge. (Tableau 3)
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*La situation des femmes sans diplôme des Premières Nations est comparable : un faible taux d’emploi (41,7 %, figure 1b) et de forts taux de chômage (13,3 %, figure 2b) et d’inactivité (52 %, figure 3b).
 
 
*De manière générale, les taux de chômage des femmes autochtones de 25 à 64 ans sont supérieurs à ceux observés chez les femmes non-autochtones de 25 à 64 ans, mais inférieurs à ceux des hommes autochtones du même groupe d’âge. (Tableau 3)
 
  
 
====Les hommes autochtones====
 
====Les hommes autochtones====
*De manière générale, les taux d’emploi des hommes autochtones de 25 à 64 ans sont inférieurs à ceux des hommes non-autochtones du même groupe d’âge. (Tableau 3)
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*Parmi tous les Autochtones du Québec, les hommes Inuk ayant un diplôme universitaire présentent le plus haut taux d’emploi (90,9 %, figure 1b) et les plus faibles taux de chômage (0 %, figure 2b) et d’inactivité (9,1 %, figure 3b).
 
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|Image=Fichier:Emploi_Autochtones-25-64-ans_Quebec-2021_F1a_ICEA2023.jpg, Fichier:Emploi_Autochtones-25-64-ans_Quebec-2021_F1b_ICEA2023.jpg, Fichier:Chomage_Autochtones-25-64-ans_Quebec-2021_F2a_ICEA2023.jpg, Fichier:Chomage_Autochtones-25-64-ans_Quebec-2021_F2b_ICEA2023.jpg, Fichier:Inactivite_Autochtones-25-64-ans_Quebec-2021_F3a_ICEA2023.jpg, Fichier:Inactivite_Autochtones-25-64-ans_Quebec-2021_F3b_ICEA2023.jpg
*Les écarts entre les taux d’emploi des hommes autochtones de 25 à 64 ans et des hommes non-autochtones du même groupe d’âge sont plus marqués chez les hommes ayant une scolarité équivalente ou inférieure au diplôme d’apprenti ou d’une école de métier. (Tableau 3)
 
 
 
*Les taux de chômage des hommes autochtones de 25 à 64 ans ayant un diplôme inférieur au niveau universitaire sont en moyenne 1,9 fois plus élevés que ceux des hommes non-autochtones du même groupe d’âge ayant un niveau de scolarité comparable. (Tableau 3)
 
 
 
====Les adultes de 15 à 24 ans====
 
*Globalement, les adultes de 15 à 24 ans affichent des taux d’emploi plus faibles et des taux de chômage plus forts que les adultes de 25 à 64 ans. Cette tendance apparaît plus marquée chez les Autochtones que chez les non-Autochtones. (Tableau 4)
 
 
 
*Les adultes non-Autochtones de 15 à 24 ans qui ont un diplôme d’apprenti ou d’une école de métier affichent un fort taux d’emploi (81,6 %) comparativement aux Autochtones du même groupe d’âge ayant une scolarité comparable (67,1 %). (Tableau 4)
 
 
 
*Par ailleurs, les Autochtones de 15 à 24 ans ayant un diplôme d’apprenti ou d’une école de métier sont 1,8 fois plus susceptibles d’être en chômage que les non-Autochtones du même groupe d’âge. (Tableau 4)
 
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|Défis=D'ici à 2030, éliminer les inégalités entre les sexes dans le domaine de l'éducation et assurer l'égalité d'accès des personnes vulnérables, y compris les personnes handicapées, les autochtones et les enfants en situation vulnérable, à tous les niveaux d'enseignement et de formation professionnelle. (Programme de développement durable à l'horizon 2030, objectif 4,5)
 
|Défis=D'ici à 2030, éliminer les inégalités entre les sexes dans le domaine de l'éducation et assurer l'égalité d'accès des personnes vulnérables, y compris les personnes handicapées, les autochtones et les enfants en situation vulnérable, à tous les niveaux d'enseignement et de formation professionnelle. (Programme de développement durable à l'horizon 2030, objectif 4,5)
 
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|Source=Statistique Canada, Recensement de la population de 2016, produit numéro 98-400-X2016266 au catalogue de Statistique Canada. [En ligne] https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/catalogue/98-400-X2016266
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|Source=Statistique Canada. Tableau 98-10-0451-01  Situation d’activité selon le plus haut niveau de scolarité, l’identité autochtone, l’âge et le genre : Canada, provinces et territoires, régions métropolitaines de recensement et agglomérations de recensement y compris les parties. DOI : https://doi.org/10.25318/9810045101-fra https://doi.org/10.25318/9810045101-fra]
 
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'''<big>Données mises à jour en novembre 2019</big>'''
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'''<big>Données mises à jour en juillet 2023</big>'''

Version du 24 juillet 2023 à 14:41

L’activité selon la scolarité chez les Autochtones

À retenir

De manière générale, les Autochtones affichent des taux d’emploi plus faibles ainsi que des taux de chômage et d’inactivité plus élevés que l’ensemble de la population du Québec. Les Autochtones ayant un diplôme universitaire constituent cependant une exception, avec des taux d’emploi et d’inactivité comparables à l’ensemble de la population du Québec.

État de la situation

L’emploi selon le niveau de scolarité

  • De manière générale, le taux d’emploi des Autochtones de 25 à 64 ans augmente selon le plus haut niveau de scolarité, tout comme c’est le cas pour l’ensemble de la population du Québec (figure 1a).
  • Un constat comparable peut être formulé au sujet des taux d’emploi observés chez les membres des Premières Nations, des Métis et des Inuk (Inuit) (figure 1b).
  • Les taux d’emploi des Autochtones de 25 à 64 ans demeurent cependant inférieurs à ceux de l’ensemble de la population du Québec, sauf en ce qui concerne les Autochtones ayant un diplôme universitaire (figure 1a).
  • Les écarts les plus marqués entre les taux d’emploi des Autochtones et ceux de l’ensemble de la population du Québec, sont observés chez les personnes ayant un diplôme d’apprenti ou d’une école de métier (8 % d’écart) et chez les personnes sans diplôme (7 % d’écart) (figure 1a).

Le chômage selon le niveau de scolarité

  • De manière générale, le taux de chômage des Autochtones de 25 à 64 ans diminue selon le plus haut niveau de scolarité, tout comme c’est le cas pour l’ensemble de la population du Québec (figure 2a).
  • Selon l’identité autochtone, le même constat peut être formulé pour les membres des Premières Nations et les Métis (figure 2b).
  • Chez les Inuk, les taux de chômage varient peu entre les personnes sans diplôme et celles ayant un diplôme d’études secondaires ou un diplôme d’apprenti ou d’une école de métier (figure 2b).
  • De manière générale, les taux de chômage des Autochtones de 25 à 64 ans sont supérieurs à ceux de l’ensemble de la population du Québec pour tous les niveaux de scolarité, sauf pour l’ensemble des Autochtones ayant un diplôme universitaire (figure 2a).
  • Moins de 4 % des Autochtones ayant un diplôme universitaire sont en chômage comparativement à 4,3 % de l’ensemble de la population du Québec ayant atteint ce niveau de scolarité (figure 2a). Selon l’identité autochtone, ce sont surtout les membres des Premières Nations ayant un diplôme universitaire qui affichent un bas taux de chômage (3,3 %) (figure 2b).

L’inactivité selon le niveau de scolarité

  • De manière générale, l’activité sur le marché du travail des Autochtones augmente selon le plus haut niveau de scolarité atteint, tout comme c’est le cas pour l’ensemble de la population du Québec (figure 3a).
  • L’activité sur le marché du travail des Métis augmente selon le plus haut niveau de scolarité atteint, tandis que celle des membres des Premières Nations plafonne à partir du niveau collégial et que celle des Inuk diminue entre les niveaux collégial et universitaire (figure 3b).
  • Globalement, les taux d’inactivité des Autochtones sont plus élevés que ceux de l’ensemble de la population du Québec pour tous les niveaux de scolarité, sauf pour les Autochtones ayant un diplôme universitaire (figure 3a).
  • Les Autochtones sans diplôme ou ayant un diplôme d’apprenti ou d’une école de métier apparaissent être plus susceptibles d’être inactifs sur le marché du travail que les personnes de l’ensemble de la population du Québec (figure 3b).

Les personnes sans diplôme

  • Moins de la moitié (48,8 %) des Autochtones de 25 à 64 ans sans diplôme sont en emploi, alors que c’est le cas de plus de la moitié (55,9 %) de l’ensemble de la population du Québec (figure 1a).
  • Selon l’identité autochtone, les Inuk sont les seuls à afficher un taux d’emploi supérieur à 50 % (51,2 %) pour les personnes sans diplôme (figure 1b).
  • Les taux de chômage les plus élevés chez les Autochtones sans diplôme sont observés chez les Métis (15 % pour l’ensemble des Métis et 17,1 % chez les femmes Métis) (figure 2b).
  • Les Autochtones sans diplôme sont moins actifs sur le marché de l’emploi (43,8 % d’inactivité) comparativement aux personnes sans diplôme de l’ensemble de la population du Québec (37 % d’inactivité) (figure 3a).
  • Selon l’identité autochtone, les Inuk affichent le plus faible taux d’inactivité des personnes sans diplôme (41,6 % pour l’ensemble des Inuk et 36,8 % chez les hommes Inuk) (figure 3b).

Les femmes autochtones

  • De manière générale, les femmes autochtones affichent des taux d’emploi plus faibles (figure 1b) et des taux d’inactivité plus élevés (figure 3b) que les hommes autochtones ayant le même niveau de scolarité.
  • Les femmes autochtones ayant une scolarité de niveau postsecondaire (collégial, non universitaire et universitaire) affichent des taux de chômage inférieurs à ceux des hommes ayant un même niveau de scolarité (figure 2a).
  • Selon l’identité autochtone, les femmes Inuk constituent une exception : celles qui ont un diplôme universitaire présentent un taux de chômage de 8 % comparativement à 0 % des hommes Inuk de même scolarité (figure 2b); celles qui n’ont pas de diplôme présentent un taux de chômage plus faible que celui des hommes sans diplôme (11 %, contre 13,9 %) (figure 2b).
  • Les femmes Métis sans diplôme ont les taux d’emploi les plus faibles (40 %, figure 1b) ainsi que les taux de chômage (17,1 %, figure 2b) et d’inactivité (52 %, figure 3b) les plus élevés.
  • La situation des femmes sans diplôme des Premières Nations est comparable : un faible taux d’emploi (41,7 %, figure 1b) et de forts taux de chômage (13,3 %, figure 2b) et d’inactivité (52 %, figure 3b).

Les hommes autochtones

  • Parmi tous les Autochtones du Québec, les hommes Inuk ayant un diplôme universitaire présentent le plus haut taux d’emploi (90,9 %, figure 1b) et les plus faibles taux de chômage (0 %, figure 2b) et d’inactivité (9,1 %, figure 3b).

L’activité selon la scolarité chez les Autochtones

L’activité selon la scolarité chez les Autochtones

L’activité selon la scolarité chez les Autochtones

L’activité selon la scolarité chez les Autochtones

L’activité selon la scolarité chez les Autochtones

L’activité selon la scolarité chez les Autochtones

Défis

  • D'ici à 2030, éliminer les inégalités entre les sexes dans le domaine de l'éducation et assurer l'égalité d'accès des personnes vulnérables, y compris les personnes handicapées, les autochtones et les enfants en situation vulnérable, à tous les niveaux d'enseignement et de formation professionnelle. (Programme de développement durable à l'horizon 2030, objectif 4,5)

Source(s)

Statistique Canada. Tableau 98-10-0451-01  Situation d’activité selon le plus haut niveau de scolarité, l’identité autochtone, l’âge et le genre : Canada, provinces et territoires, régions métropolitaines de recensement et agglomérations de recensement y compris les parties. DOI : https://doi.org/10.25318/9810045101-fra

Notes

Dans les figures 1a, 2a et 3a, la ligne intitulée "Total, plus haut certificat ou grade" présente les taux d'emploi, de chômage et d'inactivité moyen de l'ensemble de la population ou des Autochtones du Québec lorsque l'on prend en considération tous les niveaux de scolarité.


Thèmes traités dans ce document


Autochtones, Populations à risque, Activité

Données mises à jour en juillet 2023