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I
====Courrier électronique==== *Les adultes de 18 à 65 ans sans diplôme apparaissent être 3,5 fois plus susceptibles de ne pas utiliser le courrier électronique : près de 48 % des adultes sans diplôme n’utilisent jamais le courrier électronique contre seulement 14,1 % des adultes ayant un diplôme. *Inversement, les adultes ayant un diplôme seraient près de deux fois plus susceptibles de l’utiliser au moins une fois par semaine : 77,7 % des adultes ayant un diplôme utilisent le courrier électronique au moins une fois par semaine, contre 42,7 % des adultes sans diplôme. ====Mieux comprendre des questions==== *Lorsque vient le temps de mieux comprendre des questions liées à la santé, aux finances ou à l’environnement, les adultes ayant un diplôme sont deux fois plus susceptibles d’utiliser Internet que leurs homologues sans diplôme : 61 % des adultes ayant un diplôme utilisent Internet à cette fin au moins une fois par semaine, contre 32 % des adultes sans diplôme. *La moitié des adultes sans diplôme (50,6 %) n’utilise jamais Internet afin de mieux comprendre des questions liées à la santé, aux finances ou à l’environnement : ce taux est trois fois supérieur à celui observé chez les personnes ayant un diplôme (16,4 %). ====Faire des transactions ou des opérations==== *Un peu plus de 65 % des adultes sans diplôme n’utilisent jamais Internet pour effectuer des transactions (achat ou vente) ou procéder à des opérations bancaires : ce taux est 2,3 fois supérieur à celui observé chez les personnes ayant un diplôme (28 %). *Près de 42 % des adultes ayant un diplôme utilisent Internet au moins une fois par semaine pour effectuer des transactions (achat ou vente) ou procéder à des opérations bancaires : ce taux est lui aussi 2,3 fois supérieurs à celui observé chez les personnes sans diplôme (17,6 %). ====Participer à des discussions en temps réel==== *Qu’ils aient ou non un diplôme, une majorité d’adultes de 18 à 65 ans ne participent jamais à des discussions en temps réel sur Internet (conférence en ligne, groupe de clavardage) : c’est le cas de 71,1 % des adultes sans diplôme et de 57 % des adultes ayant un diplôme. *À l’inverse, 26 % des adultes ayant un diplôme et 20 % des adultes sans diplôme participent à des discussions en temps réel sur Internet au moins une fois par semaine.  
====Pratiques de lecture==== *Les adultes sans diplôme apparaissent être au moins trois fois plus susceptibles que leurs homologues avec diplôme de ne jamais mettre en œuvre de pratiques de lecture : 28 % des adultes sans diplôme ne lisent jamais de lettre, de note ou de courriel et 16 % ne lisent jamais de compte, de facture ou de relevé bancaire. *Les adultes ayant un diplôme, pour leur part, sont proportionnellement plus nombreux que leurs homologues sans diplôme à mettre en œuvre des pratiques de lecture au moins une fois par semaine : 81 % affirment lire des lettres, des notes ou des courriels (contre 54 % chez les sans diplôme) et 60 % affirment lire des comptes, des factures ou des relevés bancaires (contre 47 % chez les sans diplôme). ====Pratiques d’écriture==== *Les adultes sans diplôme apparaissent être au moins trois fois plus susceptibles que leurs homologues avec diplôme de ne jamais écrire de lettre, de note ou de courriel : les taux observés sont de 40 % chez les adultes sans diplôme contre 13 % chez les adultes ayant un diplôme. *Inversement, les adultes ayant un diplôme apparaissent être presque deux fois plus susceptibles que leurs homologues sans diplôme d’écrire une lettre, une note ou un courriel au moins une fois par semaine : les taux observés sont de 66 % chez les adultes ayant un diplôme contre 40 % chez les adultes sans diplôme. *En ce qui concerne les formulaires, une majorité d’adultes sans diplôme (59 %) affirme ne jamais en remplir, tandis qu’une majorité d’adultes ayant un diplôme (58 %) affirme en remplir occasionnellement (moins d’une fois par mois à moins d’une fois par semaine). *On observe par ailleurs qu’une faible proportion d’adultes (avec ou sans diplôme) affirme remplir des formulaires au moins une fois par semaine : 5,3 % des adultes ayant un diplôme et 3,8 % des adultes sans diplôme.  +
===== Les personnes sans diplôme===== * Près de la moitié des parents monoparentaux de 15 à 24 ans du Québec n'avaient pas de diplôme en 2016. ===== Les personnes ayant un diplôme===== * Quel que soit leur sexe ou leur statut familial (monoparental ou non), les parents qui ont entre 15 et 24 ans apparaissent plus susceptibles de n’avoir qu’un diplôme d’études secondaires que les parents de 25 à 54 ans. * Les parents monoparentaux de 25 à 54 ans affichent pour leur part des taux d’obtention du DES supérieurs à l’ensemble des parents du Québec du même groupe d’âge. * Les parents monoparentaux de tous les groupes d’âge (femmes et hommes) sont plus susceptibles d’avoir un diplôme d’apprenti ou d’une école de métiers que l’ensemble des parents du Québec. Cette tendance est plus marquée pour les mères monoparentales de 15 à 24 ans. * Les parents monoparentaux qui ont entre 15 et 24 ans (femmes et hommes) sont moins susceptibles d’avoir un diplôme d’un collège, d’un cégep ou d’un établissement non universitaire que l’ensemble des parents du Québec du même groupe d’âge. * Les parents monoparentaux sont moins susceptibles d’avoir un diplôme universitaire que l’ensemble des parents du Québec (femmes et hommes des deux groupes d’âge).  +
===== Revenu familial médian après impôt===== * En 2016, le revenu médian après impôt des mères monoparentales avec enfants de 0 à 17 ans était de 41 845 $, soit 12,5 % de moins que celui des pères monoparentaux avec enfants de 0 à 17 ans (47 069 $) et plus de 48 % de moins que celui d’un couple avec enfants du même âge (Tableau 1). * En 2016, le revenu familial médian après impôt des couples avec enfants de 0 à 17 ans était de 15 % supérieur à celui de 2006. Au cours de la même période, le revenu médian après impôt des mères monoparentales avec enfants de 0 à 17 ans a augmenté de 14,8 % et celui des pères monoparentaux avec enfants de 0 à 17 ans a reculé de 2,6 % (Tableau 1). * De fait, l’écart de revenu entre les pères monoparentaux et les mères monoparentales ayant des enfants de 0 à 17 ans a diminué entre 2006 et 2016. =====Situation de faible revenu===== * Le recensement de 2016 permet d’établir que le tiers (32.9 %) des familles monoparentales avec des enfants de 0 à 17 ans sont en situation de faible revenu, contre seulement 8 % des familles comptant un couple avec des enfants de 0 à 17 ans (Tableau 2). * En 2016, près de la moitié des familles monoparentales ayant trois enfants ou plus de 0 à 17 ans sont en situation de faible revenu. Comparativement, seulement 11,6 % des familles comptant un couple ayant trois enfants ou plus de 0 à 17 ans se retrouvent dans la même situation (Tableau 2). * Le fait d’avoir plus de deux enfants de 0 à 17 ans apparaît être un facteur décisif de situation de faible revenu, tout particulièrement pour les parents monoparentaux (Tableau 2).  +
=====Répartition des familles monoparentales===== * En 2016, 29,5 % des familles avec enfants recensées au Québec étaient monoparentales (22,1 % de parents féminin et 7,3 % de parents masculin), contre 70,5 % de familles avec couple (Tableau 1). * Comparativement, le Québec comptait en 2001 26,5 % de familles monoparentales (22,1 % de parents féminin et 5,4 % de parents masculin), contre 73,5 % de familles avec couple et enfants (Tableau 1). =====Nombre de familles monoparentales===== * Le nombre de familles monoparentales a augmenté de 11,6 % entre 2001 et 2016, passant de 335 590 à 379 460 familles (Tableau 1). * Comparativement, le nombre de familles avec couple et enfants a diminué de 2,7 % au cours de la même période, passant de 932 225 familles, en 2001, à 907 835 familles, en 2016 (Tableau 1). =====Sexe du chef de famille monoparentale===== * En 2016, 75 % des familles monoparentales recensées étaient dirigées par une femme, contre 25 % par un homme (Tableau 2). * Comparativement, le Québec comptait en 2001 79,7 % de familles monoparentales dirigées par une femme et 20,3 % par un homme (Tableau 2). * Entre 2001 et 2016, le nombre de familles monoparentales dirigées par une femme a augmenté de 6 % (passant de 267 570 femmes, en 2001, à 284 900 femmes, en 2016), tandis que le nombre de familles monoparentales dirigées par un homme a augmenté de 28,8 % (passant de 68 025 hommes, en 2001, à 94 560 hommes, en 2016) (Tableau 2). * Malgré ces variations, le nombre de femmes chefs de familles monoparentales demeure largement supérieur à celui des hommes dans la même situation (Tableau 2). =====Présence des enfants===== * Parmi les familles monoparentales, 78 % avaient au moins un enfant de 24 ans et moins et 22 % uniquement des enfants de 25 ans et plus (données non présentées). * Comparativement, 90,5 % des familles avec couples avaient au moins un enfant de 24 ans et moins, et 9,5 % uniquement des enfants de 25 ans et plus (données non présentées).  +
* Au Québec, la scolarité de six personnes sur dix est de niveau postsecondaire (57 % collégial et universitaire), tandis que la scolarité d’une personne sur trois est de niveau secondaire (33 % études secondaires ou professionnelles). *Finalement, la scolarité d’une personne sur dix (10 %) est inférieure au 2e cycle du secondaire. ====Figure 1==== * Les taux de faible scolarité ont chuté entre 2009 et 2021, notamment chez les personnes dont la scolarité est inférieure au 2e cycle du secondaire (baisse de 16 à 10 %). À l’inverse, le taux de personnes ayant un diplôme universitaire a augmenté durant la même période (hausse de 23 à 33 %). *Les taux de scolarité des personnes ayant réalisé des études collégiales ou des études professionnelles ont augmenté d’à peine 1 % entre 2009 et 2021. *Les taux de scolarité des personnes ayant uniquement un diplôme d’études secondaires ont connu une diminution entre 2009 et 2021 (baisse de 22 à 16 %). ====Figure 2==== *Les études professionnelles sont le seul niveau où le Québec affiche des taux supérieurs à l’ensemble du Canada : 17 % au Québec contre 10 % pour l’ensemble du Canada. Le taux du Québec correspond à la meilleure performance canadienne. *La proportion de personnes dont la scolarité est inférieure au 2e cycle du secondaire est plus élevée au Québec (10 %), comparativement à l’ensemble du Canada (7 %) ou à la meilleure performance parmi les provinces (5 %). *Le Québec affiche par ailleurs des taux inférieurs de personnes ayant une scolarité équivalente au DES, au niveau collégial ou au baccalauréat, que ce soit par rapport à l’ensemble du Canada ou à la meilleure performance parmi les provinces. ====Figure 3==== *On retrouve légèrement plus d’hommes (11 %) que de femmes (8 %) chez les personnes dont la scolarité est inférieure au 2e cycle du secondaire. *La même observation peut être faite au sujet des personnes dont la scolarité est équivalente au 2e cycle du secondaire : 17 % d’hommes contre 15 % de femmes. *Une plus forte proportion d’hommes ont réalisé des études professionnelles (20 %, comparativement à 14 % de femmes). *On retrouve systématiquement plus de femmes que d’hommes chez les personnes dont la scolarité est de niveaux collégial et universitaire.   
====Tableau 1==== * Environ 19 % de la population du Québec se classe aux niveaux les plus bas de l’échelle de littératie. * Le Québec compte ainsi plus d’un million de personnes de 16 à 65 ans susceptibles d’éprouver des difficultés ou de grandes difficultés à comprendre l'écrit. * Au sein de cette population, on retrouve de fortes proportions de personnes qui n’ont aucun diplôme et de personnes qui sont soit en chômage ou inactives sur le marché du travail. * Plus de 25 % des personnes de 46 à 65 ans se classent aux niveaux les plus bas de l’échelle de littératie. Tandis que ces proportions sont nettement plus faibles au sein des autres groupes ====Tableau 2==== * Le Québec affiche des proportions de personnes se classant aux niveaux les plus bas de l’échelle de littératie qui sont plus élevées que les moyennes du Canada ou des pays de l’OCDE. * La proportion d’adultes ayant un faible niveau de littératie a peu changé au Québec entre l’enquête de 2003 et celle de 2012.  +
====Figures 1 et 2==== *En 2021, 10 % des adultes de 25 à 64 ans du Québec n’avaient pas de diplôme d’études secondaires. Ce taux est à la baisse comparativement à 2017, alors qu’il s’établissait à 12 %. *Au Québec, le plus faible pourcentage d’adultes sans diplôme est observé chez les adultes de 35 à 44 ans (6 %) et le plus élevé chez les adultes de 55 à 64 ans (15 %). ====Figure 3==== *Quel que soit leur âge, les hommes québécois sont proportionnellement plus nombreux à ne pas avoir de diplôme que les femmes. *L’écart le moins élevé entre les hommes et les femmes est observé chez les adultes de 35 à 44 ans (2 points de pourcentage en faveur des femmes). *L’écart le plus élevé entre les hommes et les femmes est observé chez les adultes de 25 à 34 ans (6 points de pourcentage en faveur des femmes).  +
====Disparités régionales (figure 1)==== *En 2021, les plus faibles taux de personne sans diplôme sont observés dans les régions de Montréal (5,4 %), de la Capitale-Nationale (6,2 %) et de Laval (9,6 %) *Les taux les plus élevés de personne sans diplôme sont observés dans les régions de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (18,7 %) et de l’Abitibi-Témiscamingue (15,6 %). *Les plus fortes réductions du taux de personnes sans diplôme entre 2019 et 2021 sont observées dans les régions du Centre-du-Québec (-5,3 %), du Bas-Saint-Laurent (-3 %) et de l’Abitibi-Témiscamingue (-3 %). *Au cours de cette même période, le taux d’adultes sans diplôme a faiblement augmenté dans quatre régions : au Saguenay-Lac-Saint-Jean (+ 1,4 %), dans les Laurentides (+ 0,3 %), en Montérégie (+ 0,2 %) et en Estrie (+ 0,1 %). *Globalement, des baisses sont observées dans onze régions du Québec entre 2019 et 2021. ====Disparités hommes-femmes (figure 2)==== *En 2021, on compte plus d’hommes que de femmes sans diplôme dans toutes les régions du Québec, à l’exception de la Mauricie et de Montréal. *Des écarts marqués entre les hommes et les femmes sont observés dans cinq régions du Québec : le Centre-du-Québec (9,2 % plus d’hommes sans diplôme), Laval (+ 7,3 % plus d’hommes sans diplôme), l’Estrie (6,6 % plus d’hommes sans diplôme), Lanaudière (5,5 % plus d’hommes sans diplôme) et l’Abitibi-Témiscamingue (5,4 % plus d’hommes sans diplôme). *Les plus faibles taux d’homme sans diplôme sont observés à Montréal (5,3 %) et dans la Capitale-Nationale (7,1 %). *Les plus faibles taux de femmes sans diplôme sont observés dans la Capitale-Nationale (5,3 %), à Montréal (5,5 %), à Laval (6 %) et dans le Centre-du-Québec (6,7 %). *Les plus fortes proportions d’hommes sans diplôme sont observées dans les régions de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (19,7 %) et de l’Abitibi-Témiscamingue (18,3 %). *Les plus fortes proportions de femmes sans diplôme sont observées dans les régions de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (17,8 %) et de la Mauricie (15 %).  
====Tableau 1==== * Au Québec, une personne sur deux participe à des activités d’éducation formelle ou non formelle : c’est moins que la moyenne canadienne qui s’établit à 58 %. * La participation des adultes de 25 à 64 ans à l’éducation non formelle seulement s’établit à 40 %, contre 7 % à l’éducation formelle et non formelle et 5 % à l’éducation formelle seulement. ====Tableau 2==== * La participation à l’éducation formelle ou non formelle diminue en fonction de l’âge de la personne : en 2012, 37 % des adultes de 25 à 34 ans n’avaient participé à aucune activité, comparativement à 67 % des adultes de 55 à 64 ans. * La participation à l’éducation non formelle seulement est plus forte chez les adultes de 35 à 54 ans : 45 % en moyenne, contre 39 % chez les 25-34 ans et 30 % chez les 55-64 ans. ====Tableau 3==== * La présence d’un enfant influence positivement la participation des femmes et des hommes à l’éducation formelle et non formelle : les adultes 25 à 64 ans ayant un enfant de moins de 13 ans participent plus à l’éducation formelle et non formelle que les adultes n’ayant aucun enfant de moins de 13 ans (61 %, contre 47 %). * Au Québec, le sexe de la personne a peu d’influence sur sa participation à l’éducation formelle et non formelle. * À l’échelle canadienne, la participation à l’éducation formelle et non formelle des hommes ayant un enfant de moins de 13 ans est plus forte que celle des femmes dans la même situation.    +
====Personnes immigrantes admises au Québec ==== *Le nombre de personnes immigrantes admises au Québec est en diminution depuis 2016-2017 : deux fois moins de personnes ont été admises en 2020-2021 (25 223) comparativement à 2016-2017 (53 247). ====Personnes immigrantes ne connaissant pas le français==== *Le nombre de personnes immigrantes connaissant le français est lui aussi à la baisse depuis 2016-2017 : 48 % de moins entre 2016-2017 (29 014) et 2020-2021 (15 094). *La proportion de personnes admises au Québec qui connaissent le français est à la hausse ces dernières années : elle est passée de 54,5 % en 2016-2017 à 60 % en 2020-2021. ====Personnes immigrantes ayant participé à un cours de français==== *Le nombre de personnes immigrantes ayant participé à un cours de français est à la hausse depuis 2014-2015 : il est passé de 21 109 personnes, en 2014-2015, à 31 537 personnes, en 2020-2021. *En 2020-2021, le nombre total de personnes immigrantes ayant participé à un cours de français (31 537) dépassait le nombre total de personnes immigrantes admises au Québec (25 223).  +
====Figure 1==== *Les effectifs de la formation générale des adultes sont à la baisse ces dernières années : entre 2018-2019 et 2020-2021, ces effectifs ont diminué de plus de 35 500 personnes. *La proportion des inscriptions (note 2) faites à la FGA par les adultes de 25 ans et plus est passée de 50 % à 56,6 % entre 2014-2015 et 2019-2020, avant de redescendre à 53 %, en 2020-2021. *Inversement, la proportion des inscriptions (note 2) faites à la FGA par les personnes de 24 ans et moins est passée de 50 à 43 % entre 2014-2015 et 2019-2020, avant de remonter à 47 %, en 2020-2021. ====Figure 2==== *La répartition des effectifs de la FGA selon le sexe est demeurée stable au cours des dernières années. On observe une majorité de femmes (en moyenne 53 %) contre une minorité d’hommes (en moyenne 47 %) entre 2014-2015 et 2020-2021. ====Figures 3 et 4==== *Chez les adultes de 25 ans et plus, la majorité des inscriptions faites à la FGA depuis 2014-2015 l’ont été par les femmes : en moyenne 58 % de femmes, contre 42 % d’hommes (figure 3). *Chez les personnes de 24 ans et moins, on observe la situation inverse au cours de la même période : plus ou moins 54 % d’inscriptions faites par des hommes comparativement à plus ou moins 46 % d’inscriptions faites par des femmes (figure 4).  +
L
===== Littératie===== * Près de 30 % des personnes immigrantes se classent aux niveaux 1 ou inférieur à 1 de littératie, comparativement à 17 % des personnes nées au Québec. * Les personnes immigrantes sont par ailleurs moins nombreuses à se classer aux niveaux 3, 4 ou 5 de littératie. ===== Relation entre le niveau de littératie et le revenu===== * Selon le PEICA (2012), il y a une relation positive entre le niveau de compétence en littératie et le revenu du ménage. Au Canada, le revenu médian du ménage des personnes se classant aux niveaux 4 et 5 de l’échelle de littératie était 70 % plus élevé que celui des personnes se classant aux niveaux 1 ou inférieur à 1, et 33 % plus élevé que celui des personnes se classant au niveau 2. ===== Biais possible===== * Il faut tenir compte du fait que certaines personnes immigrantes n’ont ni le français ni l’anglais comme langue maternelle. Comme le souligne le rapport du CMEC, pour ces personnes, « ''les résultats au test dépendent de leur maîtrise de la langue d’évaluation et ne donnent donc pas une mesure parfaite de leurs compétences en littératie'' »[CMEC, 2017 : p. 10]. Le CMEC ajoute par ailleurs : « ''Si certains groupes d’immigrantes et immigrants obtiennent des scores moins élevés au PEICA, il faut toujours se demander si les scores de ces immigrantes et immigrants sont dus à un niveau de maîtrise moins élevé de la langue de l’évaluation ou si leurs compétences cognitives sont moins élevées dans ces trois domaines.'' »[CMEC, 2017 : p. 10]  +
===== Littératie===== * Près de 30 % des personnes immigrantes se classent aux niveaux 1 ou inférieur à 1 de littératie, comparativement à 17 % des personnes nées au Québec. * Les personnes immigrantes sont par ailleurs moins nombreuses à se classer aux niveaux 3, 4 ou 5 de littératie. ===== Relation entre le niveau de littératie et le revenu===== * Selon le PEICA (2012), il y a une relation positive entre le niveau de compétence en littératie et le revenu du ménage. Au Canada, le revenu médian du ménage des personnes se classant aux niveaux 4 et 5 de l’échelle de littératie était 70 % plus élevé que celui des personnes se classant aux niveaux 1 ou inférieur à 1, et 33 % plus élevé que celui des personnes se classant au niveau 2. ===== Biais possible===== * Il faut tenir compte du fait que certaines personnes immigrantes n’ont ni le français ni l’anglais comme langue maternelle. Comme le souligne le rapport du CMEC, pour ces personnes, « ''les résultats au test dépendent de leur maîtrise de la langue d’évaluation et ne donnent donc pas une mesure parfaite de leurs compétences en littératie'' »[CMEC, 2017 : p. 10]. Le CMEC ajoute par ailleurs : « ''Si certains groupes d’immigrantes et immigrants obtiennent des scores moins élevés au PEICA, il faut toujours se demander si les scores de ces immigrantes et immigrants sont dus à un niveau de maîtrise moins élevé de la langue de l’évaluation ou si leurs compétences cognitives sont moins élevées dans ces trois domaines.'' »[CMEC, 2017 : p. 10]  +
===== Littératie et numératie===== * Les résultats du Programme pour l’évaluation internationale des compétences (PEICA, 2012) montrent que les niveaux de compétences en littératie et en numératie des populations autochtones vivant hors communauté sont plus faibles que ceux des non autochtones. * En matière de littératie, 65 % des Autochtones de 15 à 65 ans se classent au niveau 2 ou moins de l’échelle du PEICA, alors c’est le cas de 53 % des non autochtones. * En matière de numératie, 71 % des Autochtones de 15 à 65 ans se classent au niveau 2 ou moins de l’échelle du PEICA, alors c’est le cas de 56 % des non autochtones. ===== Littératie et faible revenu===== * Selon le PEICA (2012), il y a une relation positive entre le niveau de compétence en littératie et le revenu du ménage. Au Canada, le revenu médian du ménage des personnes se classant aux niveaux 4 et 5 de l’échelle de littératie était 70 % plus élevé que celui des personnes se classant aux niveaux 1 ou inférieur à 1, et 33 % plus élevé que celui des personnes se classant au niveau 2.  +
R
===== Grandes tendances===== * Le revenu médian après impôt des personnes immigrantes augmente moins en fonction du plus haut niveau de scolarité atteint que celui des personnes natives : 1,8 fois du plus bas au plus haut niveau de scolarité pour les personnes immigrantes, contre 2,6 pour les personnes natives. * Selon le plus haut niveau de scolarité atteint, le revenu médian après impôt des femmes immigrantes est de 3000 $ à 5000 $ moins élevé que celui des hommes immigrants. * Le revenu médian après impôt le plus faible est observé chez les femmes (immigrantes ou natives) qui n’ont pas de diplôme. ===== Les personnes sans diplôme===== * Les personnes immigrantes sans diplôme de 25 à 64 ans ont un revenu médian après impôt de 2600 $ inférieur à celui des personnes sans diplôme du même âge qui sont nées au Canada. ===== Les personnes ayant un diplôme===== * Les personnes immigrantes ayant un diplôme universitaire ont un revenu médian après impôt de 13 000 $ moins élevé que celui des personnes natives. Cet écart dépasse les 16 000 $ chez les adultes de 25 à 64 ans. * Le revenu médian après impôt des personnes immigrantes ayant des diplômes d’études secondaires ou postsecondaire non universitaire est de 3000 $ à 5000 $ moins élevé que celui des personnes nées ici. Cet écart est de plus de 7000 $ chez les adultes de 25 à 64 ans. * Le revenu des hommes immigrants ayant un diplôme est inférieur à celui des femmes natives ayant le diplôme correspondant. ===== Les femmes et les hommes===== * Au sein de la population immigrante, le revenu médian après impôt des femmes est inférieur d’environ 4000 $ à celui des hommes.  +
S
===== Les personnes sans diplôme===== * Globalement, la population immigrante compte de 2 % à 3 % moins de personnes sans diplôme que la population née au Canada. Cet état de situation est surtout vrai pour les hommes immigrants, car on retrouve des proportions semblables de femmes (immigrantes ou natives) dans la population des adultes sans diplôme. ===== Les personnes ayant un diplôme===== * Globalement, la population immigrante compte 1,8 fois plus de personnes ayant un diplôme universitaire que la population née au Canada. * Parmi les personnes immigrantes ayant un diplôme universitaire on retrouve plus d’hommes que de femmes chez les 25 à 64 ans et plus de femmes que d’hommes chez 15 à 24 ans. * Quel que soit leur sexe, les personnes immigrantes de 15 à 24 ans sont plus nombreuses que les personnes natives du même âge à détenir un diplôme d’études secondaire. On observe la situation contraire chez les 25 à 64 ans. * Quel que soit leur âge ou leur sexe, les personnes immigrantes sont deux fois moins nombreuses à détenir un diplôme professionnel que les personnes natives.  +
T
Une part importante des jeunes adultes dans la vingtaine n’occupe pas un emploi et ne sont pas en formation. Pour l’ensemble de la population âgée de 15 à 29 ans, 13 % des jeunes adultes se trouvent dans cette situation, ce taux monte à 15 % pour le groupe d’âge des 20 à 24 ans et à 16 % pour les jeunes adultes âgés de 25 à 29 ans.  ; Parmi les provinces canadiennes, le Québec affiche l’un des plus bas taux de jeunes adultes ni en emploi ni aux études ou en formation.    +