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De Indicateurs EA
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E
===== Les personnes sans diplôme===== * Les taux de chômage des personnes immigrantes sans diplôme sont plus élevés que ceux des personnes natives, quel que soit le groupe d’âge ou le sexe. * Les femmes immigrantes de 25 à 64 ans qui n’ont pas de diplôme apparaissent être les moins susceptibles d’occuper un emploi : elles ont les taux d’emploi les plus faibles et les taux de chômage les plus élevés. ===== Les personnes de 25 à 64 ans ayant un diplôme===== * La tendance générale veut que la situation d’emploi d’une personne s’améliore en fonction du plus haut niveau de scolarité qu’elle atteint (taux d’emploi plus élevé et taux de chômage plus bas). Mais ce n’est pas le cas des personnes immigrantes de 25 à 64 ans. * Les taux d’emploi des personnes immigrantes de 25 à 64 ans ayant un diplôme professionnel ou d’apprenti, un diplôme postsecondaire non universitaire ou un diplôme universitaire augmentent à peine de 1 % d’un niveau de scolarité à l’autre. Comparativement, les taux d’emploi des personnes immigrantes du même groupe d’âge augmentent en moyenne de 4 % d’un niveau de scolarité à l’autre. * Par ailleurs, les taux de chômage des personnes immigrantes de 25 à 64 ans diminuent peu en fonction du plus haut niveau de scolarité atteint : ces taux passent de 15 % pour les sans diplôme à 10 % pour les personnes ayant un diplôme universitaire. Comparativement, les taux de chômage des personnes nées ici passent de 11 % pour les sans diplôme à 3 % pour les personnes ayant un diplôme universitaire. * Dans l’ensemble, les taux d’emploi des femmes immigrantes de 25 à 64 ans sont moins élevés que ceux des hommes immigrants ou des femmes natives. ===== Situation des 15 à 24 ans===== * Les personnes immigrantes de 15 à 24 ans sont proportionnellement moins nombreuses à être en emploi que les personnes natives du même groupe d’âge. Inversement, les jeunes personnes immigrantes sont proportionnellement plus nombreuses à être en chômage que les personnes natives du même âge. * La probabilité d’être en emploi est décroissante pour les jeunes personnes immigrantes qui ont un diplôme postsecondaire non universitaire et un diplôme universitaire. * La difficulté d’occuper un emploi semble être plus grande pour les jeunes personnes immigrantes qui ont un diplôme universitaire que pour les jeunes personnes immigrantes qui ont un diplôme professionnel ou d’apprenti ou encore un diplôme postsecondaire non universitaire.  
===== Les personnes sans diplôme===== * Les taux de chômage des personnes immigrantes sans diplôme sont plus élevés que ceux des personnes natives, quel que soit le groupe d’âge ou le sexe. * Les femmes immigrantes de 25 à 64 ans qui n’ont pas de diplôme apparaissent être les moins susceptibles d’occuper un emploi : elles ont les taux d’emploi les plus faibles et les taux de chômage les plus élevés. ===== Les personnes de 25 à 64 ans ayant un diplôme===== * La tendance générale veut que la situation d’emploi d’une personne s’améliore en fonction du plus haut niveau de scolarité qu’elle atteint (taux d’emploi plus élevé et taux de chômage plus bas). Mais ce n’est pas le cas des personnes immigrantes de 25 à 64 ans. * Les taux d’emploi des personnes immigrantes de 25 à 64 ans ayant un diplôme professionnel ou d’apprenti, un diplôme postsecondaire non universitaire ou un diplôme universitaire augmentent à peine de 1 % d’un niveau de scolarité à l’autre. Comparativement, les taux d’emploi des personnes immigrantes du même groupe d’âge augmentent en moyenne de 4 % d’un niveau de scolarité à l’autre. * Par ailleurs, les taux de chômage des personnes immigrantes de 25 à 64 ans diminuent peu en fonction du plus haut niveau de scolarité atteint : ces taux passent de 15 % pour les sans diplôme à 10 % pour les personnes ayant un diplôme universitaire. Comparativement, les taux de chômage des personnes nées ici passent de 11 % pour les sans diplôme à 3 % pour les personnes ayant un diplôme universitaire. * Dans l’ensemble, les taux d’emploi des femmes immigrantes de 25 à 64 ans sont moins élevés que ceux des hommes immigrants ou des femmes natives. ===== Situation des 15 à 24 ans===== * Les personnes immigrantes de 15 à 24 ans sont proportionnellement moins nombreuses à être en emploi que les personnes natives du même groupe d’âge. Inversement, les jeunes personnes immigrantes sont proportionnellement plus nombreuses à être en chômage que les personnes natives du même âge. * La probabilité d’être en emploi est décroissante pour les jeunes personnes immigrantes qui ont un diplôme postsecondaire non universitaire et un diplôme universitaire. * La difficulté d’occuper un emploi semble être plus grande pour les jeunes personnes immigrantes qui ont un diplôme universitaire que pour les jeunes personnes immigrantes qui ont un diplôme professionnel ou d’apprenti ou encore un diplôme postsecondaire non universitaire.  
I
====Figure 1==== * En 2020-2021, 18 % des moins de 20 ans n’avaient toujours pas de qualification de niveau secondaire. *Le taux d’obtention d’une première qualification à l’âge de 20 ans est en constante progression depuis 2010-2011. *Cette amélioration est partagée entre la croissance de l’obtention du diplôme d’études secondaires (7 points de pourcentage depuis 2010-2011) et la croissance de l’obtention d’autres types de qualifications (note 1) (1,7 point de pourcentage depuis 2010-2011). *Le pourcentage d’obtentions des autres types de qualification (note 1) apparaît à la baisse depuis 2016-2017. *Seulement 1,5 % des diplômes obtenus par les moins de 20 ans en 2020-2021 provenaient du secteur de la formation professionnelle. C’est moins que le sommet de 2 % observé en 2014-2015. ====Figure 2==== ''Le calcul du taux d’obtention d’une première qualification à l’âge de 20 ans se fait sur une période de 7 ans. Cela suggère que certains diplômes et certaines qualifications sont obtenus aux secteurs de la Formation générale des adultes (FGA) ou de la Formation professionnelle (FP).'' *En 2020-2021, 78,3 % des moins de 20 ans obtenaient une première qualification du secteur de la formation générale des jeunes (FGJ), 2,3 % du secteur de la formation générale des adultes (FGA) et 1,5 % du secteur de la formation professionnelle (FP). *Entre 2010-2011 et 2020-2021, la proportion des moins de 20 ans qui obtenaient une première qualification du secteur de la formation générale des adultes a diminué de plus de la moitié (passant de 5,6 % à 2,3 %).  +
====Figure 1==== *Les effectifs<sup>note1</sup> de la formation professionnelle étaient à la baisse jusqu'en 2019-2020, mais ils ont fait un bond de 14 351 personnes en 2020-2021. *Les données relatives aux inscriptions<sup>note2</sup> à la formation professionnelle révèlent que 62 % des inscriptions ont été faites par des adultes de 25 ans et plus en 2020-2021 comparativement à 53 % en 2014-2015. Au cours de la même période, les inscriptions faites par les personnes de 24 ans et moins ont diminué de 47 à 38 %. ====Figure 2==== *La répartition des effectifs de la formation professionnelle selon le sexe révèle une augmentation de la présence des femmes (tout âge confondu) : leur part passe de 44 % à 50 % entre 2014-2015 et 2020-2021. *Inversement, la présence des hommes recule, passant de 56 %, en 2014-2015 à 50 %, en 2020-2021. *Une situation de parité entre les femmes et les hommes est observée, en 2020-2021. ====Figure 3==== *Chez les adultes de 25 ans et plus, la proportion des inscriptions faites par des femmes à la formation professionnelle est à la hausse depuis 2014-2015 : 50 %, en 2014-2015, comparativement à 59 %, en 2020-2021. *La situation inverse est observée chez les hommes de 25 ans et plus : ils sont passés de 50 % à 41 % des inscriptions à la formation professionnelle entre 2014-2015 et 2020-2021. ====Figure 4==== *Chez les adultes de 24 ans et moins, la majorité des inscriptions faites à la formation professionnelle ces dernières années l’ont été par les hommes (plus ou moins 62 % entre 2014-2015 et 2020-2021). *Inversement, on retrouve une minorité d’inscriptions faites à la formation professionnelle par des femmes de 24 ans et moins (plus ou moins 38 % entre 2014-2015 et 2020-2021).  +
====Figures 1 et 2==== *L’effectif<sup>note1</sup> de la formation continue des cégeps est à la hausse depuis 2014-2015 : une augmentation de plus de 22 470 personnes entre 2014-2015 et 2020-2021. *Les adultes de 25 ans et plus ainsi que les femmes constituent la majorité des personnes qui fréquentent cet ordre d’enseignement. *La tendance selon l’âge révèle la présence d’une majorité d’adultes de 25 ans et plus, dont la proportion est à la baisse ces dernières années : de 64 %, en 2014-2015, à 54,5 %, en 2020-2021 (figure 1). *La tendance selon le sexe permet d'observer un resserrement de l’écart entre les femmes et les hommes : la proportion de femmes passe de 59 % à 52 % entre 2014-2015 et 2020-2021, tandis que celle des hommes passe de 41 % à 48 % au cours de la même période (figure 2). ====Figure 3==== *Chez les 25 ans et plus, les femmes sont en majorité avec une proportion de plus de 60 % entre 2014-2015 et 2020-2021. Cela dit, cette présence a connu un léger recul au cours de cette période (de 62,3 % à 60,1 %). ====Figure 4==== *Chez les 24 ans et moins, la présence des femmes à la formation continue des cégeps a diminué de près de 12 points de pourcentage entre 2014-2015 et 2020-2021 (de 53,9 % à 42,1 %). *La tendance inverse est observée chez les hommes de 24 ans et moins : leur présence passe de 45,9 % à 57,9 % entre 2014-2015 et 2020-2021.  +
====Figure 1==== *L’effectif<sup>note1</sup> des universités est à la hausse en 2020-2021 : on compte 5 344 personnes de plus qu’en 2014-2015. *La répartition selon l’âge des effectifs des universités est demeurée relativement stable entre 2014-2015 et 2020-2021 : en moyenne 46 % d’adultes de 25 ans ou plus et 55 % d’adultes de 24 ans ou moins. ====Figure 2==== *La répartition selon le sexe des effectifs des universités révèle la présence d’une majorité de femmes entre 2014-2015 et 2020-2021 (un peu plus de 58 %). ====Figures 3 et 4==== *Les proportions de femmes et d’hommes qui fréquentent l’université sont demeurées relativement stables entre 2014-2015 et 2020-2021 : en moyenne 58 % de femmes et 42 % d’hommes. *Quel que soit le groupe d’âge (24 ans et moins ou 25 ans et plus), les femmes apparaissent majoritaires comparativement aux hommes.  +
====Figures 1 et 2==== *À l’exception des universités où ils représentent 46 % des effectifs en 2020-2021, les 25 ans et plus représentent plus de la moitié des personnes qui fréquentent les différents autres ordres de l’éducation formelle : 53 % en FGA, 62 % en FP et 55 % à la formation continue du collégial (figure 1). *Une comparaison des effectifs de 2019-2020 et de 2020-2021 révèle une participation relativement stable des 25 ans et plus à la formation professionnelle et à l’université. Des baisses respectives de 4 et 5,5 points de pourcentage sont à la formation générale des adultes et à la formation continue des cégeps (figures 1 et 2). *Globalement, les effectifs de la majorité des secteurs de l’éducation formelle où on retrouve des adultes ont augmenté entre 2019-2020 et 2020-2021 : 14 357 personnes de plus à la formation professionnelle, 14 074 personnes de plus à la formation continue des cégeps et 5 344 personnes de plus à l’université. *L’effectif de la formation générale des adultes est toutefois à la baisse : 22 879 personnes de moins en 2020-2021, comparativement à 2019-2020. ====Figure 3==== *Les données relatives aux inscriptions (note1) des adultes de 25 ans et plus à l’éducation scolaire formelle révèlent une augmentation de leur présence entre 2014-2015 et 2020-2021. *Globalement, les inscriptions des adultes de ce groupe d’âge ont atteint un sommet en 2018-2019 (378 140 personnes) avant de redescendre en 2020-2021 (366 961 personnes). Cela dit, le total de 2020-2021 demeure supérieur à celui de 2014-2015 (10 514 personnes de plus). *Entre 2014-2015 et 2020-2021, on observe des augmentations des inscriptions des 25 ans et plus à la formation professionnelle (35 %), à la formation continue des cégeps (39 %) et à l’université (5 %). *Au cours de cette même période, les inscriptions des 25 ans et plus à la formation générale des adultes (FGA) ont diminué de 24 points de pourcentage.  +
* En 2012, 46 % des adultes de 16 à 65 ont participé à un moins une activité de formation non formelle au cours des douze derniers mois. * À ce titre, le Québec se classe à l’avant dernier rang des provinces canadiennes, 7 points de pourcentage en dessous de la moyenne canadienne (53 %). * Les données recueillies dans le cadre de l’enquête sur la littératie de 2012 (PEICA) révèlent que le taux de participation à la formation non formelle augmente significativement en fonction du plus haut niveau de scolarité atteint. * La participation à la formation non formelle passe d'environ 20 % pour les personnes sans diplôme, à plus de 65 % pour les personnes ayant un diplôme d’études universitaires.   +
====Principaux obstacles à la participation==== * L’ampleur de la charge de travail et le manque de temps lié à des responsabilités parentales ou familiales apparaissent comme les principaux obstacles à la participation des adultes à une activité de formation non formelle. ====Principale raison de participer==== * Le désir de « mieux faire son travail ou d’améliorer ses perspectives de carrière » est le principal incitatif mentionné par les adultes comme raison de leur participation à une activité de formation non formelle. ====Soutien de l’employeur==== * Près de 75 % des adultes ayant participé à une activité de formation non formelle liée à l’emploi au cours des douze derniers mois ont bénéficié du soutien de leur employeur.  +
* Les personnes qui ont participé à la formation sont plus nombreuses à vouloir participer davantage : 64 % des personnes ayant participé contre 43 % des personnes n’ayant pas participé. * Inversement, les personnes qui n’ont pas participé à la formation sont plus nombreuses à ne pas vouloir participer davantage : 57 % des personnes n’ayant pas participé contre 34 % des personnes ayant participé.   +
* En moyenne, une personne sur quatre au Québec (24,4 %) déclare avoir voulu participé à une activité de formation formelle ou non formelle sans pouvoir le faire. * Par ailleurs, les taux relatifs à la demande insatisfaite augmentent significativement en fonction du plus haut niveau de scolarité atteint : ils passent de 15 % chez les personnes sans diplôme à 34 % chez les titulaires d’un diplôme universitaire. * L’évolution de ces taux selon l’âge atteint un sommet de plus de 30 % chez les 25 à 44 ans pour décroître par la suite et s’établir à moins de 15 % chez les adultes de 55 ans et plus.   +
* Environ 19 % des personnes de 25 à 64 ans sans diplôme d’études secondaires seraient inscrites à la formation générale des adultes en 2020-2021. * Ce taux apparaît à la baisse depuis 2018-2019. Cependant, le taux de 2020-2021 est comparable à celui de 2014-2015. * Cette diminution semble aller de pair avec celle des inscriptions des 25 à 64 ans à la FGA (87 536 inscriptions en 2020-2021, comparativement à 111 710 inscriptions en 2018-2019). * Le nombre estimé des adultes de 25 à 64 ans sans diplôme a diminué entre 2014-2015 et 2019-2020. Cependant, ce nombre a légèrement augmenté entre 2019-2020 (459 467 personnes) et 2020-2021 (460 288 personnes).   +
<small>'''Covid-19''' - L’interruption des études provoquée par la pandémie de Covid-19 semble avoir eu un effet à la baisse sur le nombre de personnes ayant terminé leurs études avec un diplôme en 2020 : des diminutions significatives sont observées à la formation professionnelle et à la formation générale des adultes.</small> '''Formation générale des adultes''' *Chez les personnes diplômées à la formation générale des adultes, les adultes de 25 ans et plus ont connu une croissance de près de onze points de pourcentage entre 2015 et 2021 : de 25,7 % à 36,5 % des diplômés au cours de la période (figure 1a). *Au cours de la même période, la proportion d’élèves de 20 à 24 ans ayant obtenu un diplôme à la formation générale a peu changé : 31,6 % comparativement à 31,9 % (figure 1a). *Les 15 à 19 ans ayant obtenu un diplôme à la formation générale ont pour leur part reculé de plus de onze points de pourcentage entre 2015 et 2021 : de 43,1 % à 31,6 %. *Le nombre de personnes ayant terminé leurs études avec un diplôme à la formation générale des adultes a diminué de près 46 % (5250 personnes de moins) entre 2015 et 2021. *Le nombre d’adultes de 25 ans et plus ayant terminé leurs études avec un diplôme à la formation générale des adultes a augmenté entre 2015 et 2018 (de 2917 à 3306 personnes), avant de connaître des diminutions successives en 2019 (2572 personnes) et 2020 (1771 personnes). *Le nombre d’adultes de 25 ans et plus ayant terminé leurs études avec un diplôme à la formation générale des adultes a augmenté en 2021 (2286 personnes), sans toutefois revenir à son niveau de 2015 (2917 personnes). '''Formation professionnelle''' *Chez les personnes diplômées à la formation professionnelle, les adultes de 25 ans et plus sont les seuls à avoir connu une croissance entre 2015 et 2021 : de 60,4 % à 71,6 % des diplômés au cours de la période (figure 2a). *Au cours de la même période, la proportion d’élèves de 24 ans et moins ayant obtenu un diplôme à la formation professionnelle diminuait : plus de sept points de pourcentage de moins chez les 20 à 24 ans et trois points de pourcentage de moins chez les 15 à 19 ans. *Le nombre de personnes ayant terminé leurs études avec un diplôme à la formation professionnelle est demeuré relativement stable entre 2015 (57 892 personnes) et 2019 (56 122 personnes), avant de connaître une baisse de plus de 13 000 personnes, en 2020, et une remontée de 19 568 personnes, en 2021. *La relative stabilité de ce nombre entre 2015 et 2019 est attribuable à la hausse constante du nombre de personnes de 25 ans et plus qui terminaient leurs études avec un diplôme de la formation professionnelle. Au cours de cette même période, le nombre de diplôme de formation professionnelle décernés à des personnes de 24 ans était en baisse constante. *La hausse de 2021 est partagée entre tous les groupes d’âge. Cette hausse est cependant plus marquée chez les adultes de 25 ans et plus (15 040 personnes de plus).  
* Au Québec, la proportion de jeunes adultes de 15 à 29 ans qui ne sont ni aux études ni en emploi ou en formation (NEET) a augmenté de plus deux points de pourcentage entre 2019 (10 %) et 2021 (12 %). * Ce taux était à la baisse depuis 2017. Cependant, une augmentation a été observée après 2019, au Québec et dans l’ensemble des provinces (voir la rubrique Effet Covid 19). * Le Québec affiche en 2021 le plus bas taux d’adultes de 15 à 29 ans qui ne sont ni aux études ni en emploi ou en formation (NEET) parmi les provinces canadiennes. ====Effet Covid-19==== * Comme effet de la pandémie sur les jeunes adultes de 15 à 29 ans, Statistique Canada observe que le taux de NEET au sein de cette population est passé de 12 % à 24 % entre février et avril 2020. Cette augmentation subie au cours des premiers mois de la pandémie a eu un effet à la hausse sur le calcul du taux annuel de NEET. * Statistique Canada observe que cette augmentation a été la même pour les femmes et les hommes et dans l’ensemble des provinces canadiennes. * L’augmentation des taux de NEET au cours des premiers mois de la pandémie (février à avril 2020) était principalement attribuable à une diminution de l’emploi (chez les 20 à 29 ans) et aux jeunes ayant déclaré ne pas fréquenter l’école (chez les 15 à 19 ans).   +
====Figure 1==== *Le taux d’emploi des adultes de 25 à 64 ans augmente en fonction du plus haut niveau de scolarité atteint : de 48 % chez les personnes qui ont une scolarité inférieure au 1er cycle du secondaire, ces taux passent à plus de 80 % chez les personnes qui ont une scolarité postsecondaire ou universitaire. *Globalement, le Québec affiche des taux d’emploi comparables aux moyennes du Canada et des pays de l’OCDE. *Les personnes ayant une très faible scolarité (primaire et préprimaire) sont nettement moins en emploi que les personnes ayant un diplôme (DES ou plus). *Les personnes ayant terminé le 1er cycle du secondaire sont elles aussi moins en emploi, mais l’écart avec les personnes ayant un diplôme (DES ou plus) est moins marqué. *Ces données révèlent que l’absence de diplôme constitue un frein à la participation au marché du travail. ====Figure 2==== *Le taux d’emploi des hommes ayant une faible scolarité est plus élevé que celui des femmes : 54 % chez les hommes de scolarité primaire et préprimaire, comparativement à 40 % chez les femmes avec une scolarité semblable; et 73 % chez les hommes dont la scolarité atteint le 1er cycle du secondaire, comparativement à 47 % pour les femmes. *Cet écart entre les taux d’emploi des hommes et des femmes s’amenuise en fonction du plus haut niveau de scolarité atteint. *Cela dit, des écarts demeurent, même entre les femmes et les hommes ayant atteint un niveau de scolarité supérieur. ====Figure 3==== *Entre 2014 et 2021, on observe une amélioration globale des taux d’emploi selon le plus haut niveau de scolarité. *Au cours de cette période, les taux d’emploi ont augmenté de 5 % pour les personnes ayant une maîtrise ou un doctorat et de 4 % pour les personnes ayant un baccalauréat ou un diplôme d’études professionnelles. *Des hausses de taux d’emploi sont également observées chez les des personnes n’ayant pas terminé leurs études secondaires (+3 %) ou ayant une scolarité de niveau primaire et préprimaire (+5 %). *Les taux d’emploi des personnes ayant terminé leurs études secondaires ont peu évolué entre 2014 et 2021 et ceux des personnes ayant une scolarité de niveau collégial ont diminué de 2 %.  
====Figure 1==== *La répartition des salariés selon leur niveau de scolarité pour l’année 2021 montre que près de huit emplois sur dix (78 %) étaient occupés par des personnes ayant un diplôme d’études postsecondaires ou universitaires. *Moins de 10 % des emplois étaient occupés par des personnes n’ayant pas de diplôme. ====Figure 2==== *Entre 2011 et 2021, seul le pourcentage d’adultes en emploi ayant un diplôme d’études universitaire a augmenté sur le marché du travail québécois : une hausse de 46 %. *Au cours de la même période, tous les autres pourcentages d’adultes en emploi ont diminué : recul de dix-neuf points de pourcentage pour les adultes sans diplôme, de six points pour les adultes ayant un DES et vingt-huit points pour les adultes ayant un diplôme d’études postsecondaires ====Figure 3==== *De 2017 à 2021, les proportions de personnes salariées ainsi que le nombre de ces personnes ont diminué à tous les niveaux de scolarité, sauf chez les personnes ayant un diplôme universitaire. *Le pourcentage et le nombre de personnes salariées ayant un diplôme universitaire ont augmenté entre 2017 et 2021 (de 28 % à 32 %, pour un total de 180 100 personnes de plus).  +
* Le pourcentage d’adultes se classant aux niveaux 1 et inférieur à 1 de l’échelle de littératie augmente significativement chez les 45 à 64 ans : 26 %, comparativement à 15 % chez les 16 à 44 ans. * Le pourcentage d’adultes se classant aux niveaux 3, 4 et 5 de l’échelle de littératie est à son plus fort chez les 25 à 44 ans : 58 %, comparativement à 36 % chez les 45 à 64 ans. * On observe peu de différences significatives entre les compétences en littératie des hommes et des femmes.   +
* Le pourcentage d’adultes se classant aux niveaux 1 et inférieur à 1 de l’échelle de numératie augmente significativement chez les 45 à 64 ans (30 %, comparativement à 16 % chez les 16 à 44 ans). * Le pourcentage d’adultes se classant aux niveaux 3, 4 et 5 de l’échelle de numératie est à son plus fort chez les 25 à 44 ans (54 %, comparativement à 34 % chez les 45 à 64 ans. * On observe de faibles différences entre les compétences en numératie des hommes et des femmes, notamment en ce qui concerne les niveaux 3, 4 et 5 : on y retrouve 48 % d’hommes comparativement à 40 % de femmes.   +
====Fragilisation des organisations touchées==== * L’enquête de l'ICÉA a permis d’évaluer l’état de fragilisation de 42 organisations touchées par des réductions de leur financement public en compilant le nombre de mesures qu’elles avaient mises en œuvre en réaction à ces réductions. ====État de fragilisation amorcée==== * 7 organisations se retrouvent dans un état de '''''fragilisation amorcée''''' après avoir mis en œuvre une mesure en réaction aux réductions de financement public. Ce groupe représente 16 % des 42 organisations dont il a été possible d’évaluer l’état de fragilisation. ====État de fragilisation marquée==== * 10 organisations se retrouvent dans un état de '''''fragilisation marquée''''' après avoir mis en œuvre deux mesures en réaction aux réductions de financement public. Ce groupe représente 24 % des 42 organisations dont il a été possible d’évaluer l’état de fragilisation. ====État de fragilisation aggravée==== * 25 organisations se retrouvent dans un état de '''''fragilisation aggravée''''' après avoir mis en œuvre trois mesures ou plus en réaction aux réductions de financement public. Ce groupe représentent 60 % des 42 organisations dont il a été possible d’évaluer l’état de fragilisation. ====Mesures mises en œuvre==== * Parmi les mesures mises en œuvre au cours de la période visée par l’enquête, on retrouve ''abolir des postes de travail'', ''réduire des heures de travail'', ''des services, des programmes ou des activités'', ''abolir des services, des programmes ou des activités'' et ''d’autres mesures''.  +
====Financement à la mission du PACTE==== *Le financement à la mission globale du PACTE a longtemps été plafonné à quelque 17 M$, de 2010-2011 à 2015-2016, avant de faire un bond d’un peu plus de 8,5 M$ en 2016-2017 (48 % d’augmentation) (figure 1). *Globalement, le financement à la mission du PACTE a augmenté de 65 % entre 2010-2011 et 2020-2021, ce qui représente un gain moyen de moins de 45 000 $ supplémentaires par organisme au cours de la même période (figure 1). *Ce financement provient de transferts effectués par le ministère de l’Éducation. ====Fragilisation et perte de capacité d’action==== *Le financement à la mission globale a connu une hausse de 334 753 $ entre 2010-2011 et 2015-2016, soit 2 % d’augmentation (figure 1). *Quant au financement moyen par organisme, il n’a pratiquement pas augmenté entre 2010-2011 et 2015-2016 : à peine 263 $. *Finalement, les effets cumulatifs de la hausse des prix à la consommation (IPC) entre 2011 et 2016 ont représenté une perte d’environ 9 % de la capacité d’action des organismes soutenus par le PACTE (figure 2). *Dans cette perspective, il est facile d’imaginer comment la hausse des prix à la consommation (IPC) a fragilisé l’action des organismes d’action communautaire qui œuvrent notamment en alphabétisation, en lutte au décrochage et en formation continue. *Une [https://icea.qc.ca/sites/icea.qc.ca/files/rapport_enquete_version_num_7_dec_16_addenda_0.pdf enquête de l'ICÉA] a permis d’établir que des groupes financés par le PACTE, notamment en alphabétisation, ont été contraints d’abolir des postes de travail, de réduire les heures de travail ou les dépenses de formation du personnel et même d’abolir des services ou des activités entre 2010 et 2015. ====Réinvestissement==== *Le réinvestissement de décembre 2016 a contribué à rétablir la capacité d’action des organismes d’action communautaire soutenus par le PACTE. *Mais ce réinvestissement n’a pas permis d’effacer la diminution ou la perte de services s’adressant à des populations adultes qui accusent de faibles niveaux de scolarité. *Il n’a pas non plus permis d’effacer la perte d’expertise et de compétences au sein des organismes qui ont été contraints d’abolir des postes ou de réduire les dépenses de formation de leur personnel. *Depuis 2017-2018, le financement à la mission global du PACTE a connu des hausses respectives de 0,7 % (2017-2018), de 2,3 % (2018-2019), de 5,4 % (2019-2020) et de 0,7 % (2020-2021) (figure 1). *Globalement, l’effet cumulatif de ces hausses (environ 8,5 % entre 2017-2018 et 2020-2021) semble couvrir l’effet cumulatif de la hausse des prix à la consommation (IPC) (environ 8,4 % au cours de la même période) (figure 2). ====Besoins en financement à la mission globale des organismes==== *Selon le [https://rq-aca.org/2022/11/17/seuils-planchers-de-laca/ Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA)], le seuil plancher de financement à la mission globale d’un organisme est de 365 214 $ en 2022. *Ce seuil plancher de financement défini par le RQ-ACA est 2,6 fois supérieur à la moyenne du financement à la mission des 203 organismes soutenus par le PACTE en 2020-2021 (140 510 $ par organisme) (figure 1). *Le seuil de 365 214 $ par organisme est obtenu à partir [https://drive.google.com/file/d/1UcUf8QZdTBhmdi114PjJcj15Sw_q-ssT/view d’une méthode de calcul commune adoptée en octobre 2022 par les membres RQ-ACA]. Ce montant correspond aux besoins réels de financement à la mission d’un organisme employant trois personnes (frais des ressources humaines et autres frais). ====Organismes soutenus par le PACTE==== *En 2020-2021, 203 organismes communautaires étaient soutenus par le PACTE, dont des groupes populaires en alphabétisation, des organismes communautaires de lutte au décrochage (OCLD), des organismes communautaires de formation continue et des écoles de la rue. *Consultez la note de fin de document pour en savoir plus sur les organismes admissibles au financement du PACTE.