Attribut:Fait saillant

De Indicateurs EA

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I
====Personnes immigrantes admises au Québec ==== *Le nombre de personnes immigrantes admises au Québec est en diminution depuis 2016-2017 : deux fois moins de personnes ont été admises en 2020-2021 (25 223) comparativement à 2016-2017 (53 247). ====Personnes immigrantes ne connaissant pas le français==== *Le nombre de personnes immigrantes connaissant le français est lui aussi à la baisse depuis 2016-2017 : 48 % de moins entre 2016-2017 (29 014) et 2020-2021 (15 094). *La proportion de personnes admises au Québec qui connaissent le français est à la hausse ces dernières années : elle est passée de 54,5 % en 2016-2017 à 60 % en 2020-2021. ====Personnes immigrantes ayant participé à un cours de français==== *Le nombre de personnes immigrantes ayant participé à un cours de français est à la hausse depuis 2014-2015 : il est passé de 21 109 personnes, en 2014-2015, à 31 537 personnes, en 2020-2021. *En 2020-2021, le nombre total de personnes immigrantes ayant participé à un cours de français (31 537) dépassait le nombre total de personnes immigrantes admises au Québec (25 223).  +
====Figure 1==== *Les effectifs de la formation générale des adultes sont à la baisse ces dernières années : entre 2018-2019 et 2020-2021, ces effectifs ont diminué de plus de 35 500 personnes. *La proportion des inscriptions (note 2) faites à la FGA par les adultes de 25 ans et plus est passée de 50 % à 56,6 % entre 2014-2015 et 2019-2020, avant de redescendre à 53 %, en 2020-2021. *Inversement, la proportion des inscriptions (note 2) faites à la FGA par les personnes de 24 ans et moins est passée de 50 à 43 % entre 2014-2015 et 2019-2020, avant de remonter à 47 %, en 2020-2021. ====Figure 2==== *La répartition des effectifs de la FGA selon le sexe est demeurée stable au cours des dernières années. On observe une majorité de femmes (en moyenne 53 %) contre une minorité d’hommes (en moyenne 47 %) entre 2014-2015 et 2020-2021. ====Figures 3 et 4==== *Chez les adultes de 25 ans et plus, la majorité des inscriptions faites à la FGA depuis 2014-2015 l’ont été par les femmes : en moyenne 58 % de femmes, contre 42 % d’hommes (figure 3). *Chez les personnes de 24 ans et moins, on observe la situation inverse au cours de la même période : plus ou moins 54 % d’inscriptions faites par des hommes comparativement à plus ou moins 46 % d’inscriptions faites par des femmes (figure 4).  +
L
===== Littératie===== * Près de 30 % des personnes immigrantes se classent aux niveaux 1 ou inférieur à 1 de littératie, comparativement à 17 % des personnes nées au Québec. * Les personnes immigrantes sont par ailleurs moins nombreuses à se classer aux niveaux 3, 4 ou 5 de littératie. ===== Relation entre le niveau de littératie et le revenu===== * Selon le PEICA (2012), il y a une relation positive entre le niveau de compétence en littératie et le revenu du ménage. Au Canada, le revenu médian du ménage des personnes se classant aux niveaux 4 et 5 de l’échelle de littératie était 70 % plus élevé que celui des personnes se classant aux niveaux 1 ou inférieur à 1, et 33 % plus élevé que celui des personnes se classant au niveau 2. ===== Biais possible===== * Il faut tenir compte du fait que certaines personnes immigrantes n’ont ni le français ni l’anglais comme langue maternelle. Comme le souligne le rapport du CMEC, pour ces personnes, « ''les résultats au test dépendent de leur maîtrise de la langue d’évaluation et ne donnent donc pas une mesure parfaite de leurs compétences en littératie'' »[CMEC, 2017 : p. 10]. Le CMEC ajoute par ailleurs : « ''Si certains groupes d’immigrantes et immigrants obtiennent des scores moins élevés au PEICA, il faut toujours se demander si les scores de ces immigrantes et immigrants sont dus à un niveau de maîtrise moins élevé de la langue de l’évaluation ou si leurs compétences cognitives sont moins élevées dans ces trois domaines.'' »[CMEC, 2017 : p. 10]  +
===== Littératie===== * Près de 30 % des personnes immigrantes se classent aux niveaux 1 ou inférieur à 1 de littératie, comparativement à 17 % des personnes nées au Québec. * Les personnes immigrantes sont par ailleurs moins nombreuses à se classer aux niveaux 3, 4 ou 5 de littératie. ===== Relation entre le niveau de littératie et le revenu===== * Selon le PEICA (2012), il y a une relation positive entre le niveau de compétence en littératie et le revenu du ménage. Au Canada, le revenu médian du ménage des personnes se classant aux niveaux 4 et 5 de l’échelle de littératie était 70 % plus élevé que celui des personnes se classant aux niveaux 1 ou inférieur à 1, et 33 % plus élevé que celui des personnes se classant au niveau 2. ===== Biais possible===== * Il faut tenir compte du fait que certaines personnes immigrantes n’ont ni le français ni l’anglais comme langue maternelle. Comme le souligne le rapport du CMEC, pour ces personnes, « ''les résultats au test dépendent de leur maîtrise de la langue d’évaluation et ne donnent donc pas une mesure parfaite de leurs compétences en littératie'' »[CMEC, 2017 : p. 10]. Le CMEC ajoute par ailleurs : « ''Si certains groupes d’immigrantes et immigrants obtiennent des scores moins élevés au PEICA, il faut toujours se demander si les scores de ces immigrantes et immigrants sont dus à un niveau de maîtrise moins élevé de la langue de l’évaluation ou si leurs compétences cognitives sont moins élevées dans ces trois domaines.'' »[CMEC, 2017 : p. 10]  +
===== Littératie et numératie===== * Les résultats du Programme pour l’évaluation internationale des compétences (PEICA, 2012) montrent que les niveaux de compétences en littératie et en numératie des populations autochtones vivant hors communauté sont plus faibles que ceux des non autochtones. * En matière de littératie, 65 % des Autochtones de 15 à 65 ans se classent au niveau 2 ou moins de l’échelle du PEICA, alors c’est le cas de 53 % des non autochtones. * En matière de numératie, 71 % des Autochtones de 15 à 65 ans se classent au niveau 2 ou moins de l’échelle du PEICA, alors c’est le cas de 56 % des non autochtones. ===== Littératie et faible revenu===== * Selon le PEICA (2012), il y a une relation positive entre le niveau de compétence en littératie et le revenu du ménage. Au Canada, le revenu médian du ménage des personnes se classant aux niveaux 4 et 5 de l’échelle de littératie était 70 % plus élevé que celui des personnes se classant aux niveaux 1 ou inférieur à 1, et 33 % plus élevé que celui des personnes se classant au niveau 2.  +
R
===== Grandes tendances===== * Le revenu médian après impôt des personnes immigrantes augmente moins en fonction du plus haut niveau de scolarité atteint que celui des personnes natives : 1,8 fois du plus bas au plus haut niveau de scolarité pour les personnes immigrantes, contre 2,6 pour les personnes natives. * Selon le plus haut niveau de scolarité atteint, le revenu médian après impôt des femmes immigrantes est de 3000 $ à 5000 $ moins élevé que celui des hommes immigrants. * Le revenu médian après impôt le plus faible est observé chez les femmes (immigrantes ou natives) qui n’ont pas de diplôme. ===== Les personnes sans diplôme===== * Les personnes immigrantes sans diplôme de 25 à 64 ans ont un revenu médian après impôt de 2600 $ inférieur à celui des personnes sans diplôme du même âge qui sont nées au Canada. ===== Les personnes ayant un diplôme===== * Les personnes immigrantes ayant un diplôme universitaire ont un revenu médian après impôt de 13 000 $ moins élevé que celui des personnes natives. Cet écart dépasse les 16 000 $ chez les adultes de 25 à 64 ans. * Le revenu médian après impôt des personnes immigrantes ayant des diplômes d’études secondaires ou postsecondaire non universitaire est de 3000 $ à 5000 $ moins élevé que celui des personnes nées ici. Cet écart est de plus de 7000 $ chez les adultes de 25 à 64 ans. * Le revenu des hommes immigrants ayant un diplôme est inférieur à celui des femmes natives ayant le diplôme correspondant. ===== Les femmes et les hommes===== * Au sein de la population immigrante, le revenu médian après impôt des femmes est inférieur d’environ 4000 $ à celui des hommes.  +
S
===== Les personnes sans diplôme===== * Globalement, la population immigrante compte de 2 % à 3 % moins de personnes sans diplôme que la population née au Canada. Cet état de situation est surtout vrai pour les hommes immigrants, car on retrouve des proportions semblables de femmes (immigrantes ou natives) dans la population des adultes sans diplôme. ===== Les personnes ayant un diplôme===== * Globalement, la population immigrante compte 1,8 fois plus de personnes ayant un diplôme universitaire que la population née au Canada. * Parmi les personnes immigrantes ayant un diplôme universitaire on retrouve plus d’hommes que de femmes chez les 25 à 64 ans et plus de femmes que d’hommes chez 15 à 24 ans. * Quel que soit leur sexe, les personnes immigrantes de 15 à 24 ans sont plus nombreuses que les personnes natives du même âge à détenir un diplôme d’études secondaire. On observe la situation contraire chez les 25 à 64 ans. * Quel que soit leur âge ou leur sexe, les personnes immigrantes sont deux fois moins nombreuses à détenir un diplôme professionnel que les personnes natives.  +
T
Une part importante des jeunes adultes dans la vingtaine n’occupe pas un emploi et ne sont pas en formation. Pour l’ensemble de la population âgée de 15 à 29 ans, 13 % des jeunes adultes se trouvent dans cette situation, ce taux monte à 15 % pour le groupe d’âge des 20 à 24 ans et à 16 % pour les jeunes adultes âgés de 25 à 29 ans.  ; Parmi les provinces canadiennes, le Québec affiche l’un des plus bas taux de jeunes adultes ni en emploi ni aux études ou en formation.    +