La place des adultes dans les universités québécoises (2013) : Différence entre versions

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* la pleine reconnaissance des baccalauréats par cumul, en améliorant notamment celle des diplômes entre les universités québécoises.|T=Reconnaissance des acquis, Services aux adultes, Qualité et flexibilité de l'offre}}
 
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Version du 3 février 2021 à 12:24

La place des adultes dans les universités québécoises (2013)

Énoncé de cinq recommandations qui s’inscrivent dans une perspective de reconnaissance du droit d’apprendre et de l’impact de l’éducation des adultes universitaires sur la société.

Source : La place des adultes dans les universités québécoises : un enjeu de société (fichier PDF), mémoire présenté au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST) par l’Association canadienne d’éducation des adultes de langue française (ACDEAULF) et l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICEA), février 2013.

La place des adultes dans les universités québécoises

1. La formule de financement

La réflexion doit se poursuivre sur une formule de financement équitable et respectueuse de toutes les catégories de la population étudiante. Cette formule doit :

  • assurer une équité inhérente entre les étudiants, c’est-à-dire qu’elle ne doit pas désavantager l’une ou l’autre des catégories d’étudiants;
  • éviter de mener, directement ou indirectement, à l’établissement de quota maximum d’étudiants;
  • favoriser l’accessibilité aux études universitaires à l’ensemble des citoyens peu importe leurs profils démographiques.

L’université devrait s’inspirer du réseau collégial où la formation jugée manquante ou complémentaire est subventionnée depuis 2008.

2. La reconnaissance des acquis

Un système de reconnaissance des acquis d’expérience basé sur l’expérience personnelle ou professionnelle doit être accessible et soutenu, de manière la plus complète possible.

Ce système constitue une pierre d’assise de l’accessibilité des adultes à l’enseignement universitaire. Pour ce faire, il doit être transparent, comme le souhaite la FAEUQEP (2012) : « les établissements universitaires devraient offrir et publiciser les mesures de soutien aux étudiants qui souhaitent formuler une demande de reconnaissance des acquis ».

Il est impératif que la reconnaissance des acquis devienne un enjeu majeur du développement des universités dans les années à venir.

3. La reconnaissance des crédits et des diplômes entre universités québécoises

Au premier chef d’un système de reconnaissance, celle concernant les crédits de cours et les diplômes (certificats, DESS, baccalauréat par cumul) entre les diverses universités québécoises doit être mise en place.

4. Une aide financière adaptée aux adultes étudiants

Certains étudiants adultes à temps partiel, dont on a noté le faible revenu moyen, parviennent parfois à se bricoler un certain financement à l’aide de différents mécanismes. Mentionnons, par exemple :

  • l’accès aux prêts étudiants en respectant la condition de s’inscrire à au moins deux cours par semestre;
  • l’utilisation d’un REER associée à la condition de rembourser la somme utilisée dans les cinq ans suivant la fin de la formation;
  • le remboursement par certains employeurs des frais encourus une fois la formation complétée;
  • la déduction fiscale des frais de scolarité;
  • l’accès dans certains cas exceptionnels aux allocations chômage;
  • le régime d’épargne étude;
  • l’instauration du temps partagé;
  • l’utilisation du congé maternité.

5. Différentes mesures pour tenir compte de la réalité étudiante des adultes

Au-delà du financement et de la reconnaissance des acquis, d’autres mesures doivent aussi être considérées. Toutes sont essentielles et répondent à différents aspects de la condition étudiante des adultes. Citons, notamment :

  • un service étudiant le soir et les fins de semaine, pour répondre aux besoins des populations étudiantes adultes;
  • l’aide à la diplomation pour les étudiantes et les étudiants adultes à temps partiel;
  • la pleine reconnaissance des baccalauréats par cumul, en améliorant notamment celle des diplômes entre les universités québécoises.


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